Aujourd'hui, 2 février, fête de la Présentation et Journée de la Vie Consacrée. (02/02/2011)
Communiqué de CATHOBEL Le 2 février a été choisi comme « Journée mondiale de la vie consacrée ». Pour cette 15ème édition, la Conférence épiscopale italienne a délivré un message "La vie consacrée un antidote à l'individualisme". A Bruxelles, une célébration eucharistique festive sera célébrée par Mgr Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles .
Durant la préparation du Grand Jubilé en 1997, Jean Paul II a souhaité instituer une Journée de la vie consacrée, célébrée le 2 février, fête de la Présentation de Jésus au temple. 40 jours après Noël, l'Eglise célèbre en effet, le Consacré, le Christ, Lumière des Nations. La journée de la vie consacrée est une occasion de rendre grâce et de prier pour toutes les personnes qui ont choisi d'embrasser une vie pauvre, chaste et obéissante à la suite du Christ. Elle permet aussi de faire connaître davantage cette vocation, don que Dieu fait à son Eglise. Des initiatives locales diocésaines ou paroissiales, sont organisées : soirées de présentation de la vie consacrée, temps d'adoration. Bien souvent, c'est l'occasion que religieux et religieuses choisissent pour ouvrir leurs portes afin de faire découvrir ou partager la joie de leur vocation, prier ensemble, vivre un temps de fraternité et rendre ainsi témoignage au Seigneur.
Un message « d'urgence » publié pour la 15ème journée de la Vie consacrée
Face à un individualisme qui envahit de plus en plus la société, tous les secteurs de l'Eglise et, en particulier, la vie consacrée, sont appelés au « devoir urgent » d'éduquer à l'Evangile de la vie. Cette urgence éducative constitue le coeur du message pour la Journée mondiale de la vie consacrée intitulé : « Témoins de l'Evangile de la vie », publié par la commission pour le clergé et la vie consacrée de la Conférence épiscopale italienne. Ce message met l'accent sur le processus générationnel de transmission des valeurs qui, « à cause d'un concept erroné de l'autonomie de la personne, d'une réduction de la nature à une simple matière manipulable, et de la Révélation chrétienne même, à un moment de développement historique, privé de contenus précis », se trouve « fortement compromis ».
Lire plus sur le message de la CEI : http://www.zenit.org/article-26696?l=french
"Malgré la baisse des vocations à la vie religieuse, qui concerne surtout le monde occidental, a rappelé le père Chavez, « la vie consacrée, comprise et vécue comme imitation radicale et imitation fidèle de Jésus, ne cessera jamais d'exister ».
Elle est, a-t-il dit, comme « une forêt qui représente une réserve et un soutien à l'écologie spirituelle et sociale de toute la société et de l'Église ».
« Il ne faut pas oublier que les charismes de fondation sont presque toujours nés en période de crise, comme don de l'Esprit pour le renouveau de l'Église ». Ainsi a-t-il estimé, « une lecture plus sereine et profonde des données et de la réalité d'aujourd'hui nous dit que les religieux en vérité ont été les premiers à comprendre le phénomène de la mondialisation et ses conséquences, à dénoncer son visage inhumain et donc à se ranger du côté des exclus ».
Pour cette raison en Europe, ce n'est pas « une question de survie de la vie consacrée et des différents Instituts, mais de prophétie », a ajouté le supérieur des salésiens.."
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Commentaires
Comme l’écrit Vini Ganimara sur son blog « Osservatore Vaticano », nous fêtons aujourd’hui la présentation de l’Enfant Jésus au Temple, et la purification de la Vierge Marie. « Tous les commentateurs de cette belle page d’Evangile ont insisté, écrit-il, sur le fait que le Christ n’avait évidemment pas besoin d’être présenté à Dieu, ni la Vierge d’être purifiée. Ils se sont soumis à la loi pour que nous nous soumettions, à notre tour, à la loi ».
Se soumettre aux prescriptions rituelles n’est pas une fin en soi. C’est un chemin que l’on n’emprunte pas pour lui-même (et que l’on ne quitte pas sans s’égarer du point où il mène) mais parce qu’il nous dépouille de nous-mêmes et nous ouvre à plus grand que soi.
Ainsi cette présentation, pour ainsi dire banale dans la loi juive, est-elle devenue, comme le note Ganimara, « l’occasion de manifester la divinité de Notre-Seigneur, à Israël d’abord, puis aux nations » : Lumen ad revelationem Gentium. C’est une occasion de prier pour que tous les peuples découvrent le vrai Dieu. Pour qu’Israël découvre son Rédempteur. Occasion également de prier pour toutes les âmes consacrées, dont c’est aujourd’hui la fête.
Écrit par : giampaolo | 02/02/2011