BELGICATHO

Mgr. Isao Kikuchi, évêque de Niigata (photo ci-dessus), au Japon, où il tient à jour les informations qu’il reçoit. Nous pouvons ainsi en savoir plus sur le tremblement de terre et sur les événements qui ont suivi. Il nous donne également quelques rares informations sur le diocèse de Sendai. Mgr. Isao Kikuchi évoque aussi les problèmes liés à la centrale nucléaire de Fukushima et les coupures d’électricité à Tokyo et dans les environs de la métropole. Les sauveteurs et les techniciens de la centrale travaillent à la stabilisation de la situation mais il reste très difficile d’obtenir une vision complète de la situation.

Le diocèse de Sendai a envoyé hier soir un premier rapport sur la situation. Un prêtre québecquois de 76 ans vivant dans la paroisse de Shiogama, le Père André Lachapelle  serait décédé des suites d’une crise cardiaque pendant le tremblement de terre. Les bâtiments d’église auraient bien résisté dans l’ensemble à la secousse sismique et au tsunami qui s’est ensuivi. La plupart des églises se trouvant dans le giron de la catastrophe, celles d’Ofunato, de Kamaishi et d’Ishinomaki, se trouvent dans les hauteurs, ce qui a permis de les préserver de la violence des flots. Seule l’église de Miyako, la ville qui compte à ce jour le plus de victimes du tsunami et dont les images de la déferlante ont déjà fait le tour du monde, reste à ce jour silencieuse. Une chapelle de la paroisse de Sukagawa, à proximité de Fukushima, a été endommagée. Mais la préoccupation actuelle, c’est bien ce qui va se passer durant les prochaines heures et les prochains jours dans la centrale de Fukushima.

L’évêque de Sendai, Mgr. Hiraga (à droite), est sain et sauf. Il  essaie en ce moment de contacter tout le monde au sein de son  diocèse pour avoir de leurs nouvelles mais les liaisons  téléphoniques et mobiles sont très souvent coupées, ce qui rend  la tâche compliquée.

Mgr. Isao Kikuchi, nouveau responsable de Caritas au Japon, a  par  ailleurs appelé tous les croyants de l’archipel japonais à venir  en aide aux victimes de la catastrophe : « Nous avons avant tout  besoin de l’aide de sauveteurs professionnels » a-t-il indiqué, non  sans ajouter que « les organisations privées d’aide humanitaire ne  peuvent jouer qu’un rôle limité – celui de préparer l’accueil et le  suivi humanitaire des personnes logées dans des abris mis en  place par le gouvernement.

Aide à l’Église en Détresse a lancé hier un appel aux dons pour soutenir l’Église en Extrême Orient. Vous pouvez soutenir cette action en envoyant vos dons sur le numéro de compte d’Aide et Espoir asbl : CBC 196-0135761-16 / IBAN:BE72 1960 1357 6116 / BIC:CREGBEBB (Projets socio-caritatifs - avec attestation fiscale pour tout don supérieur ou égal à 40€) avec la communication SC-Extreme Orient-2011.

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