BELGICATHO

"Actuellement dans les séminaires diocésains en Pologne, 4612 séminaristes sont en formation, dont 1029 en première année. Dans les séminaires religieux il y a 1803 séminaristes, dont 351 en première année. La majorité des séminaristes se trouvent chez les Franciscains - 165, les Salésiens - 152, les franciscains conventuels - 145, les Capucins - 106 ainsi que les Dominicains – 102. Il y a également des congrégations qui n'ont pas de séminaristes, par exemple les marianiens; un seul chez les Camaldules. (...). Dans les Congrégations religieuses masculines, il y a actuellement 286 postulants et 511 novices. Ce sont les Franciscains qui ont le plus de postulants - 56, les Capucins - 43 et les Franciscains Conventuels – 38. Il convient cependant de noter que certaines congrégations, tels les Salésiens, n’ont pas de postulants. Les Franciscains ont également le plus de novices - 37, les Capucins - 36 et les Salésiens – 30. Le nombre total de postulants, novices et séminaristes, religieux et laïcs est de 7212, dont 127 étrangers.

Selon les statistiques des instituts de vie féminine consacrée, la Pologne comptait 22.568 religieuses en 2004  dont 1410 cloîtrées, 741 novices ainsi que 484postulantes. La comparaison de ces chiffres à ceux des années précédentes montre une baisse constante des vocations chez les religieuses actives en Pologne: en 1989 elles étaient 24.043, en 1995 - 22.664 en 2004 – 21.158. Le nombre de postulantes dans ces congrégations actives est également tombé de près de la moitié depuis 1989 (820 postulantes). Le nombre de novices de ces congrégations a également diminué; en 1987 elles étaient 1559, alors qu'en 2004 seulement  741. La tendance à la baisse n’a pas touché les religieuses cloitrées, qui, en 1989, étaient 1.309 religieuses, et aujourd'hui 1.410. Le nombre de postulantes des ordres cloîtrés est le suivant : en 1989 - 53 postulantes, en 1996 - 92, et en 2004 - 65, cependant, en 2006, il y a eu une forte augmentation des vocations, car 96 femmes sont venues dans les postulats des couvents cloîtrés. Par contre, le nombre des moniales à diminués : en 1989 il y en avait 94, en 2000 - 100 et en 2004 – 63.

Commentant ​​les données recueillies, Mgr Wojciech Polak - délégué de la Conférence épiscopale polonaise pour les vocations - souligne que, en ce qui concerne les références aux vocations d'hommes – tant diocésaines que religieuses - dans la dernière décennie on peut observer une certaine stabilité. Cependant, dans les congrégations féminines, on note une tendance à la baisse, qui affecte moins les couvents cloitrés.

(KAI – Agence Catholique d’Information)