DSK : savoir raison garder (16/05/2011)

"...la première chose qui vient à l’esprit, c’est qu’il faut savoir raison garder. N’importe qui peut être accusé de viol, d’agression sexuelle. C’est le type même de crime pour lequel il est très difficile d’attester son innocence aux yeux de la justice et de l’opinion. Mais justement : DSK est présumé innocent. Et il nie tous les faits qui lui sont reprochés. C’est à l’accusation de prouver qu’il est coupable, et non l’inverse. Espérons que la législation américaine – que je ne connais pas sur ce point – ne favorise pas exagérément la « victime » dans ce genre d’affaire. Pour condamner quelqu’un, il faut des preuves...."

Ces sages propos, on les trouve ICI, sur "Pensées d'outre-politique", et ils méritent d'être lus dans leur intégralité.

Toujours est-il qu'on est atterré de constater qu'un écart réel ou supposé du type de celui qui est attribué à Dominique Strauss-Kahn puisse ainsi ébranler la politique de l'Hexagone et même risquer d'hypothéquer la stabilité monétaire. On s'attendrait aussi à plus de retenue dans les commentaires des autres politiciens qui se fichent comme d'une guigne de la présomption d'innocence et des intérêts supérieurs d'une nation.

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