Quand l'éducation nationale française organise la perversion dans les écoles (24/05/2011)

L'idéologie du genre que nous avons évoquée à plusieurs reprises et particulièrement ICI prétend nier la différenciation naturelle des sexes et y substituer une liberté de choix par l'individu de son orientation sexuelle, indépendamment de sa nature sexuée. Cette idéologie venue des Etats-Unis se répand en Europe et est promue par les lobbies gays, lesbiens et transexuels; elle est sous-jacente aux prises de positions de nombreux partis politiques et est en train de "subvertir" la philosophie des droits de l'homme. Bientôt, défendre la différence sexuelle naturelle sera assimilé à une atteinte aux droits de l'homme et à de l'homophobie.

Cette idéologie du genre déjà propagée par des centres d'information sexuelle invités dans les écoles est  à présent inscrite dans les programmes scolaires et dans les manuels de l'Hexagone. Il est évident qu'il en ira de même chez nous où nombre d'enseignants puisent leurs informations dans les manuels français et où l'intelligentzia pédagogiste s'aligne sur ce qui se fait Outre-Quiévrain quand elle ne se croit pas obligée de faire de la surenchère.

Jeanne Smits, sur son blog, dénonce cette intrusion de l'idéologie du genre dans les lycées :

"Je viens de prendre connaissance des manuels de « SVT » (sciences de la vie et de la terre) des classes de 1e (séries L et ES), conformes aux programmes en vigueur à partir de la rentrée prochaine. C’est un déferlement d’idéologie, et même – parce qu’il s’agit en réalité d’incitation à la débauche – de pornographie. Les jeunes de 16 et 17 ans passeront une bonne part de leurs heures de sciences à ingurgiter l’« idéologie du gender » : le programme porte sur le « féminin-masculin », l’identité et l’orientation sexuelles, la manière de « vivre sa sexualité », et la « prise en charge de sa vie sexuelle », sans compter la promotion de la procréation assistée. Devant l’étalage d’une antimorale aussi insolente que richement illustrée, deux mots viennent à l’esprit : « inversion », « infernal ».

Ce qui naguère passait par des organismes ad hoc de conseil aux jeunes – c’était insupportable mais évitable – s’affichera désormais dans les salles de cours et il risque d’être très difficile d’y échapper.
La perversion se double d’une manifeste volonté de contrôle absolu des consciences et des cœurs. Les « SVT » feront l’objet d’une épreuve anticipée du baccalauréat. Au programme : un écrit, où les élèves auront éventuellement l’option de traiter un autre sujet comme (je vous le donne en mille) le « développement durable ». Mais aussi un oral de vingt minutes, portant sur la partie « sexe » du programme, et traitant d’une question d’actualité. On n’endoctrine pas sans vérifier que le message soit passé, et bien passé. Sauf mobilisation – et il s’agit de faire vite et bien ! – les jeunes, qu’ils soient scolarisés dans le public, le privé sous contrat ou le hors-contrat, devront posséder le programme, et, le cas échéant, abonder en son sens. A moins d’avoir le courage de dire « non ». Un courage sur lequel ils auront le sentiment de jouer leur avenir."

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