La recherche confirme la vision traditionnelle de l'appartenance sexuelle (17/06/2011)

La recherche récente confirme que l'appartenance sexuelle est ancrée dans la réalité biologique des hommes et des femmes, confirmant la conception traditionnelle du sexe acceptée par la communauté internationale.

Les délégués de l'ONU reçoivent des exemplaires de ces recherches au moment où les débats au sujet de l'«identité sexuelle» se font plus vifs: les Etats membres sont engagés dans un vote sur cette question controversée au Conseil des Droits cette semaine et une bataille se prépare sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre au cours de l'Assemblée générale de cet automne.

“The Psycopathology of Sex Reassignment Surgery,” publie un article rédigé par Richard Fiztgibbons, Phillip Sutton, et Dale O'Leary, portant sur les conséquences médicales et éthiques résultant de la chirurgie de changement de sexe (SRS). Les auteurs abordent la question du point de vue médical et biologique expliquant que le genre est une question de composition génétique, et que "l'identité sexuelle inscrite sur chaque cellule du corps peut être déterminée par des tests ADN".

Les auteurs affirment qu'on ne peut pas changer de sexe biologique, et renoncer au concept de l'«identité sexuelle», et que l'idée suivant laquelle le sexe serait le fruit d'une construction sociale ou d'une perception subjective est déconnectée de la réalité du sexe biologique. Citant les travaux du psychanalyste Charles Socarides, ils expliquent
qu'il est évident qu'une confusion d'identité de genre qui serait contraire à l'identité biologique de la structure anatomique ne peut pas être innée.

L'article reconnaît qu'il existe des anomalies génétiques pouvant entraîner une discordance entre le sexe génétique, la réceptivité hormonale, et les organes sexuels. Toutefois, le document indique que ceux qui recourent aux opérations chirurgicales pour changer de sexe restent toujours des hommes et des femmes normalement constitués gardent intacts leurs organes sexuels et les niveaux d'hormones de reproduction propres à leur sexe. Dans ces cas, disent les auteurs, lorsqu'un adulte normal et dans son apparence et dans son "fonctionnement" croit qu'il y a quelque chose de laid ou de défectueux qui doit être changé dans son apparence, il est clair qu'il y a un problème psychologique d'une certaine importance."

Les auteurs soutiennent que les individus qui prétendent avoir une «identité sexuelle» contraire à leur structure biologique et anatomique ne peuvent pas résoudre leurs problèmes par des opérations chirurgicales censées modifier leur sexe. Les personnes qui trouvent difficile de s'identifier à leur sexe biologique souffrent souvent de graves problèmes psychologiques, y compris la dépression, l'anxiété profonde, le masochisme, la haine de soi, le narcissisme, et les conséquences d'abus sexuels dans l'enfance et de situations familiales difficiles. Ces personnes ont des difficultés sociales et sexuelles à la suite de ces troubles et d'expériences négatives, pas parce qu'ils étaient nés dans un «corps inapproprié», indique le document. La chirurgie de réassignation sexuelle, parce qu'elle propose une solution chirurgicale à des troubles psychologiques profonds, est radicalement inappropriée, sur le plan médical et éthique. Selon les auteurs, les individus qui subissent ces opérations continuent d'avoir beaucoup de problèmes avec leurs relations, avec leur travail, et leur ressenti précédant l'intervention chirurgicale.

L'étude dément que l'identité sexuelle soit une construction sociale, et cela vient en renfort au consensus international selon lequel l'identité sexuelle est définie traditionnellement comme masculine ou féminine.

Lauren Funk sur

http://www.c-fam.org/publications/id.1883/pub_detail.asp

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