
Les jeunes "pro-vie" se sont fait entendre aux Nations Unies (07/08/2011)

« Je n’arrête pas de rencontrer tous ces activistes pro vie, ils sont partout… La plupart des personnes avec lesquelles je me suis entretenue sont pro vie », a affirmé une jeune employée de la UNFPA à un membre de la Coalition Internationale de la Jeunesse (International Youth Coalition - IYC) lorsqu’elle s’entretenait avec le public présent à la conférence.
« Nous [membres de la Coalition Internationale de la Jeunesse] étions la moitié, sinon plus, des jeunes présents à la conférence », a déclaré un membre de la Coalition au Friday Fax. « Et la plupart des gens qui se sont opposés à nous [et à notre message pour la vie] étaient des adultes, pas des jeunes ».
La « déclaration de la jeunesse à l’intention de l’ONU et du monde » a été présentée la CIJ à l’Assemblée Générale lors de la session de ce lundi. La déclaration, qui réaffirme huit principes fondés sur la dignité humaine, a été reçue par les applaudissements de la jeunesse présente dans la gallérie réservée aux organisations non gouvernementales.
En parallèle des évènements officiels organisés dans le cadre de la Rencontre de haut niveau de l’ONU sur la jeunesse, les membres de la coalition ont organisé pour une centaine de jeunes et membres d’ONG une journée de formation, « The Youth Formation Day », animée par un certain nombre d’intervenants renommés, dont de nombreux jeunes.
« Les jeunes pro vie qui ont assisté aux conférences et discussions dans le cadre de la conférence de l’ONU a parlé avec une telle passion, sans regarder leur notes, mais en regardant leur public et le panel. Les autres [ceux qui travaillaient avec les agences de l’ONU ou les organisations affiliées] avaient l’air de s’ennuyer et impatients d’en finir… Ils n’étaient pas engagés totalement », a déclaré un autre jeune participant au Friday Fax.
La Coalition internationale de la jeunesse a aussi organisé un événement en collaboration avec la Mission du Saint Siège, qui présentait les points de vue des jeunes, profondément ancrés dans la dignité et dans une vie pleinement libre des passions égoïstes.
« Les jeunes ont tellement plus à l’esprit que le sexe. Nos jeunes ont besoin de défi pour pouvoir mener une vie d’une véritablement grandeur », a expliqué Leah Darrow, une des intervenantes et ancienne participante aux concours de top model. Au défi que Mlle Darrow a lancé aux jeunes ainsi qu’aux diplomates, se sont alliés Kristan Hawkins, de Students for Life of America, Meghan Knighton, de Catholic Near East Welfare Association, et Jeffrey Azize et Michael Campo, producteur du fameux documentaire, « The Human Experience ».
Les intervenants ont critiqué les personnes qui dressent un portrait sombre du futur des jeunes, et insisté que le secret de la mise en œuvre de la dignité humaine consiste à mettre les jeunes et à la société de mener au défi de mener une vie vertueuse.
Monseigneur Francis Chullikatt a declaré au Friday Fax, « les jeunes intervenants ont très bien exprimé le rôle vital des jeunes pour transformer de la société et la culture actuelle grâce aux valeurs de l’Evangile. Leur témoignage personnel de la vie d’un chrétien est le type d’héritage dont les générations futures auront besoin ».
Une deuxième note du Friday Fax modère la précédente : Jul 29, 2011
Quelques semaines avant la rencontre de haut niveau, les organisateurs ont forcé les ONG à limiter à cinq le nombre de jeunes admis à participer à la conférence, malgré le fait que beaucoup d’entre eux avaient déjà reçu une lettre d’admission et arrangé leur arrivée à destination. Un des représentants du programme de l’ONU pour la jeunesse a déclaré au Friday Fax que, parce que plus de 1200 jeunes s’étaient inscrits à la conférence, les organisateurs avaient du limiter le nombre de participants à cause du manque d’espace et pour des raisons de sécurité.
Le premier jour de la conférence, de nombreux jeunes ont tenté de s’inscrire en soumettant leur lettre d’admission et se sont vus refuser l’entrée. Paradoxalement, le hall d’entrée de la conférence était vide pendant la plupart du temps lors de la conférence. Beaucoup de jeunes participants étaient choqués par l’absence de participation de jeunes. Dans son discours d’ouverture, le Secrétaire Général Ban Ki-Moon a demandé aux participants si on pouvait faire plus pour les jeunes. Le public a répondu par un gigantesque «oui ». Malgré cela, beaucoup ont eu l’impression que l’ONU ne s’intéressait aux préoccupations des jeunes qu’en parole.
Souvent, les modérateurs des évènements organisés autour de la conférence n’ont pas laissé de temps aux jeunes pour prendre la parole. Lors d’un événement sur le sujet du VIH/Sida, intitulé « Feux croisés : dialogue entre les jeunes leaders et les décideurs politiques », cinq jeunes avaient été présélectionnés et donné des questions pré rédigées. Lors de nombreuses rencontres, seuls les ministres et chefs d’états ont pu intervenir alors que les jeunes ne pouvaient qu’écouter.
Les sujets abordés lors de la conférence concernaient pour la plupart les « droits à la santé sexuelle et procréative » (DSSP). L’UNFPA avait donné son soutien aux organisateurs de neuf évènements, et la plupart de ceux-ci étaient dédiés à la promotion des « droits sexuels » des jeunes, tels l’éducation sexuelle, l’abolition des lois rendant le consentement parental obligatoire pour l’obtention de certains services ou produits, ou encore la contraception et la dépénalisation de l’avortement.
Lorsque les partisans des DSSP ont été confrontés aux questions des groupes de jeunes conservateurs et pro vie, ils les ont tout simplement ignorés. Lors d’une rencontre sponsorisée par Y-PEER, l’organisation de jeunes alliée à l’UNFPA, un participant a cité des statistiques de l’OMS démontrant une augmentation de 190% du risque de cancer du sein pour les femmes utilisant les contraceptifs oraux pendant plus de 2 ans avant l’âge de 25 ans. Les intervenants ont réagi agressivement, en rejetant l’utilisation de ces statistiques et en niant la véracité de ces informations.
La présence écrasante des jeunes pro vie et pro famille était en fort contraste avec celle des officiels qui poussaient les programmes de santé sexuelle. Lors d’une discussion thématique de la Rencontre de haut niveau, animée par un panel d’intervenants, la coalition internationale de la jeunesse, instituée l’année dernière à Leon, au Mexique, a présentée à l’Assemblée Générale de l’ONU un message intitulé « déclaration des jeunes à l’intention de l’ONU et du monde ».
08:27 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
Imprimer |