Quand La Libre sombre dans les tréfonds de la vulgarité et de la médiocrité... (10/08/2011)

http://www.lalibre.be/societe/insolite/

C’est sans aucune surprise que nous avons découvert, sur le site de La Libre, ce mercredi 10 août, un article complaisamment mis en ligne, fruit de l’imagination débordante d’une agence de presse française.

L’association qui est faite entre le Saint père, Vicaire du Christ sur la terre, et un papier de toilette, montre, si besoin en était encore, la manie quasi-obsessionnelle qu’éprouvent certains médias à déverser du fiel sur le Pape Benoît XVI, et à travers lui, sur tous les catholiques, à défaut de pouvoir, de vouloir (ou simplement oser ?) s’en prendre aux symboles d’une quelconque autre religion.

Il fut un temps où La Libre instruisait ses lecteurs, de manière intelligente, respectueuse, partageant avec une audience acquise sans doute au message de l’Eglise, des textes, des discours venus de Rome et d’ailleurs, de prêtres d’ici, de laïques oeuvrant dans l’une ou l’autre mission ou école, dans un esprit de communion bienveillante.

L’idée « originale », véhiculée par La Libre, à l’aide d’une photomontage, sans doute destinée aux imbéciles qui ne seraient pas capables de se faire une idée par eux-mêmes, à la lecture da la dépêche, est de « souhaiter la bienvenue au Pape ». On apprend aussi qu’une entreprise portugaise espère écouler 10.000 rouleaux. Objectif qui passe sans doute par sa promotion à travers les pages d’un journal longtemps considéré comme sérieux.

L’aspect financier n’est bien évidemment pas oublié… ici aussi le scandale est de mise, alors que l’Espagne traverse une crise financière et sociale de grande envergure. Il n’est donc pas superflu de rappeler que les JMJ s’autofinancent : deux tiers des frais sont couverts par les jeunes qui s’inscrivent et contribuent ainsi aux dépenses générales. Le dernier tiers lui, est couvert par des sponsorings des entreprises et des dons particuliers. Souci d’information (avec cet irrésistible humour bien sûr) ou volonté de nuisance ?

«Enracinés et fondés en Christ, affermis dans la foi (cf. Col 2, 7) ». Tel est le thème des journées mondiales de la jeunesse, qui vont démarrer la semaine prochaine à Madrid, réunissant des dizaines de milliers de jeunes.

Dans son message du 6 août 2010, le Souverain pontife déclarait ceci :

« …De nombreux jeunes sont habités par le profond désir que les relations entre les personnes soient vécues dans la vérité et dans la solidarité. Beaucoup manifestent l’aspiration à construire de vraies relations d’amitié, à connaître un amour vrai, à fonder une famille unie, à atteindre une stabilité personnelle et une réelle sécurité, qui puissent leur garantir un avenir serein et heureux…

Durant la dictature du national-socialisme et la guerre nous avons été, pour ainsi dire, «enfermés» par le pouvoir dominant. Nous voulions donc sortir à l’air libre et entrer dans toutes les potentialités de l’être humain. Je crois que, dans un certain sens, cet élan qui pousse à sortir de l’habitude existe à toutes les générations. Désirer quelque chose de plus que la routine quotidienne d’un emploi stable et aspirer à ce qui est réellement grand, tout cela fait partie de la jeunesse. Est-ce seulement un rêve inconsistant, qui s’évanouit quand on devient adulte? Non, car l’homme est vraiment créé pour ce qui est grand, pour l’infini. 

De même que l’arbre a des racines qui le tiennent solidement accroché à la terre, de même les fondations donnent à la maison une stabilité durable. Par la foi, nous sommes fondés en Christ (cf. Col 2, 6), comme une maison est construite sur ses fondations. »

A l’heure où tous les symboles du monde volent en éclat, où la finance mondiale s’agite avec frénésie, ou des guerres et des bruits de guerre conduisent à la peur et au désespoir, des milliers de jeunes se rendront à Madrid. Ils diront leur soutien au Pape, et à travers lui, au Christ Jésus.

C’est le Christ qui sera au centre des JMJ. C’est Lui que la jeunesse du monde va retrouver, portant avec eux, par la prière, ceux qui souffrent ou qui n’ont pas pu les accompagner. Ceux qui sont avides d’espérance et d’un amour qui ne trompe jamais. C’est le Christ qui sera présent dans le cœur d’hommes et de femmes réunis autour de la croix, et dans son saint sacrement.

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