BELGICATHO

D'une part, le relativisme instillé par Robert Hossein dans sa courte interview juste avant le spectacle, où il commença par une référence au poème d'Aragon "La rose et le réséda" qui débute comme suit: "Celui qui croyait au ciel/Celui qui n'y croyait pas…". La suite de l'interview est donnée ici: "Il faut se poser une question: si Dieu est parmi nous et existe, il est important de savoir s'il croit en nous avant de savoir si nous croyons en lui. Et c'est très important aussi de savoir que les hommes, qu'ils croient, qu'ils ne croient pas, c'est le sens qu'ils donnent à leur vie. J'ai connu beaucoup de gens qui assument leur foi, d'autres non. J'en connais beaucoup qui ne sont pas croyants et qui vivent d'une manière extraordinaire et que, si Dieu existe, ils sont déjà dans ses bras. C'est le sens qu'on donne à sa vie. Et je crois qu'aujourd'hui, plus que jamais, il faut se mettre à la disposition d'autre chose que de soi, je le crois."

D'autre part, le dialogue entre Pilate et Jésus.
Pilate: Tu es donc Roi?
Jésus: C'est toi qui dis que je suis Roi!
Concernant ce dernier point, il s'agit d'une erreur bien connue de la traduction du texte de Jean (18, 37), la bonne réponse étant l'affirmation: "Tu les dis, je le suis".

Terminons tout de même par une note positive, la fin de cette courte interview de Robert Hossein: "Et vous voyez, je suis ému parce que ça fait des années que j'ai fait le rêve un jour, et quand j'ai vu Lourdes, je me suis dis, tiens, ce serait bien d'aller au-devant de ceux qui appellent et souffrent, c'est un peu dédié à l'espoir".