Le pape déplore l’échec de la transmission de la foi (01/09/2011)

schuelerkreis.jpgC'est une dépêche CATHOBEL :

Lors de la célébration de clôture de sa rencontre avec une quarantaine d’anciens étudiants en théologie, la « Ratzinger Schülerkreis », le pape Benoît XVI a déploré que toute une génération de catholiques n’aie pas réussi à transmettre la foi à la génération suivante. « Nous, qui connaissons Dieu depuis l’enfance, nous lui demandons pardon parce que nous témoignons très peu devant les hommes de Sa présence et de Sa grandeur, dont nous sommes » .

Le cardinal Christoph Schönborn, archevêque de Vienne, a prononcé l’homélie, mais dès le début de la célébration, Benoît XVI, a exprimé personnellement quelques réserves. Il a dit entre autres, que Dieu semblait être absent de ce monde, où beaucoup regardent ailleurs pour étancher leur soif spirituelle. Il a rappelé que la tâche des chrétiens était de faire connaître le visage de Dieu et déploré que la génération précédente ait échoué dans cette transmission.

« Demandons au Seigneur qu’il se montre », en particulier aux jeunes qui cherchent l’eau vive : c’est ce qu’a souhaité Benoît XVI en s’adressant à ses anciens élèves. La traditionnelle rencontre du « Ratzinger Schülerkreis » s’est déroulée du 25 au 28 août au palais de Castel Gandolfo. Cette année les débats de la rencontre ont porté sur la nouvelle évangélisation. Le pape Benoît XVI a créé il y a quelques mois le Conseil pontifical pour la Promotion de la nouvelle évangélisation qui doit amener l’Eglise catholique à retrousser ses manches et à prendre cette tâche à cœur. Le pape a également annoncé qu’un synode des évêques y serait consacré, il se tiendra du 7 à 28 Octobre 2012.

Le cardinal Schönborn a pour sa part confié à « L’Osservatore Romano que la réunion annuelle des étudiants a été très attentive aux Journées mondiales de la jeunesse et au nouvel espoir qu’il a suscité pour l’Église, il constate que cette génération avait perdu conscience d’être une minorité, vivant dans un monde où les églises se vident et où la foi ne se transmet plus. « L’aspect positif, c’est qu’ils ont malgré tout montré leur volonté tenace de témoigner de leur foi dans ce climat », a relevé le cardinal.

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