Le vrai Trotski (09/01/2012)

Deux ouvrages récents présentés par Jacques Franck restituent la vérité historique concernant ce personnage souvent présenté de façon idéalisée. Un peu comme la figure du Che. Un minimum d'honnêteté et de souci d'objectivité historique conduit à faire tomber de leur piédestal ces hommes aveuglés par l'idéologie et pour lesquels les réalités humaines ne pesèrent pas lourd. Ainsi :

"...La Révolution d’Octobre projeta (Trotski) sur le devant de la scène. Membre du Politburo, il s’y réconcilia avec Lénine et se montra toujours d’accord avec lui pour éliminer implacablement leurs adversaires, refuser toute liberté syndicale, créer une police politique, la Tchéka, et approuver son recours à la torture et aux exécutions capitales. Bref, constate Robert Service, "les idées et pratiques de Trostki ont participé aux fondements de l’édifice stalinien - politique, économique, social et même culturel : Staline, Trotski et Lénine avaient bien plus de points communs que de différences".

Au témoignage de ses proches, il manquait fondamentalement du sens de l’amitié, et l’humanité était un sentiment dont il était "dépourvu". Extrêmement imbu de sa personne, il manquait totalement de sens politique, au point de sous-estimer par orgueil un Staline qui, lui, ne le ratera pas. Trotski fut assassiné à coups de piolet, le 29 août 1940, au Mexique où il avait trouvé refuge après que Léon Blum l’eut expulsé de France à la demande du parti communiste, au temps du Front populaire. Il y avait été accueilli par le peintre Diego Rivera qu’il remercia en faisant de sa femme, Frida Kahlo, sa maîtresse pendant quelques mois."

Tout l'article est ici : Trotski, un orgueilleux sans humanité

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