La lutte pour la liberté scolaire marque un point en Espagne (04/02/2012)
source : zenit.org (3 février)
Rejeté, un programme "d'éducation à la citoyenneté"
Le programme d’Education à la citoyenneté et aux droits humains sera retiré du système éducatif, en Espagne, et remplacé par un programme d’éducation civique et constitutionnelle. Une victoire pour les parents d'élèves après des années de lutte "pour la liberté scolaire".
Le ministre de l'Éducation José Ignacio Wert, l’a annoncé mardi 31 janvier, précisant, au nom de la commission parlementaire compétente, que le nouveau programme serait « libéré de questions controverses et d’endoctrinement idéologique ».
« Ce programme était depuis sa naissance, objet de fortes polémiques, causant une sérieuse fracture dans la société et dans le monde de l’éducation », a-t-il commenté lors de sa première apparition au sein de la commission Education et sport du congrès des députés.
Depuis 2008, plus de 55 000 demandes d'exemption ont été soumises par des parents qui s'opposaient à la dimension d'endoctrinement politique, moral et sexuel du cours d'éducation à la citoyenneté. Plus de 3 000 procès se sont tenus en Espagne et 400 parents espagnols ont fait appel à la Cour européenne des droits de l'Homme à Strasbourg pour voir leurs droits de premiers éducateurs reconnus. Chaque année scolaire, près de mille familles gardent leurs enfants plutôt que de les envoyer suivre ce cours.
Selon le ministre espagnol, le gouvernement précédent, conduit par le Premier ministre socialiste, José Luis Rodríguez Zapatero, est allé « au-delà de ce qui devrait correspondre à une vraie éducation civique », en créant ce programme.
Il a donc annoncé que le nouveau programme, dont le détail n’est pas encore connu, expliquerait la Constitution espagnole et le système démocratique du pays, sans tenter « d’influencer les valeurs des étudiants, et de façonner leur conscience et leur pensée à l'insu de leurs parents. ».
Jaime Urcelay, président des Professionnels pour l’éthique, a exprimé sa satisfaction à cette annonce. « C’est une joie qui couronne de nombreuses années d’efforts et de lutte pour la liberté scolaire et contre un endoctrinement imposé par le gouvernement socialiste de l’époque », a-t-il commenté." (Traduction Isabelle Cousturié)Voir également : leblogdejeannesmits.espagne-contre-leducation
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Commentaires
« Socialisme » est un synonyme de « étatisme », à savoir le maximum de richesses dans les mains de l'État, et en parallèle le maximum de contrôle de l'État sur la vie et la pensée des citoyens. Il est donc logique que ce soit dans les pays à régime socialiste, ou encore davantage communiste, que règnent les systèmes de pensée unique et de chasse à la famille traditionnelle, vue comme un nid de dissidents et contestataires de cette pensée unique imposée par l'État.
Ces régimes tendent à remplacer la famille traditionnelle par la grande Famille étatiste, le Big Brother. Un tissu associatif, d'agents et auxiliaires de l'État, y remplace le tissu familial, qui est détricoté petit à petit. On veut forcer les enfants à ne plus s'adresser à Papy ou à Tonton pour un conseil ou une aide, mais à aller frapper à la porte du psy ou du cpas. Comme si l'amour familial et la solidarité intra familiale pouvaient jamais être remplacés par des numéros, des dossiers, des fiches et des statistiques,
Et l'école de l'État a été l'arme la plus redoutable mise en batterie pour établir ce règne de la pensée unique. Un enfant de famille athée y est comme un poisson dans l'eau. Au cours de français, on ne fait lire que des livres qu'il trouve déjà dans la bibliothèque de ses parents. Tout livre non prosélyte de l'athéisme est mis à l'index, et les enfants de familles non athées n'ont qu'à recevoir cet endoctrinement à une pensée à sens unique.
Il faudrait donc supprimer ce réseau de l'État, qui n'est pas neutre idéologiquement, qui fonctionne mal pédagogiquement, et qui coûte extrêmement cher à la collectivité. Que les athées se créent donc à la place un propre réseau d'écoles libres, où leurs convictions seront enseignées comme ils veulent à leurs enfants.
Mais aiment-ils vraiment cette notion de liberté ? Liberté de pensée, liberté de conscience, liberté de conviction, semblent être des expressions qui leur donnent de l'urticaire.
Écrit par : Pauvre Job | 04/02/2012