Sociologues : diagnostic confirmé pour l’Eglise de Belgique (17/02/2012)
Compte-rendu de Christian Laporte dans « La Libre » (Extraits) :
« En 1978, le théologien louvaniste Jan Kerkhofs eut l’idée ingénieuse de vouloir interroger à intervalles plus ou moins réguliers les Européens sur leurs valeurs. Trois ans après, la première édition des "European values studies" voyait le jour dans la plupart des pays de l’Union de cette époque. On remit cela en 1990, 1999 et 2009.
Chaque fois, la Belgique fut de la partie ; chaque fois, un autre éminent professeur de la KUL, Karel Dobbelaere, en fut un des maîtres d’œuvre. A l’occasion de la sortie de la version francophone de l’étude belge, il nous en a précisé les grandes lignes avec sa complice et épouse, Liliane Voyé (UCL), auxquels il faut aussi associer Koen Abts, tout frais émoulu docteur en sciences sociales, dans la réalisation de ce volet national.
Que retenir globalement de leur analyse ? Pour les coordinateurs belges (…)"Les données confirment dans une large mesure la thèse de l’individualisation et de la sécularisation, ce qui cadre parfaitement avec l’évolution du rôle et de l’influence des institutions traditionnelles. Dans une société où l’individuation se poursuit, de plus en plus de nos compatriotes veulent avoir une plus grande emprise sur leur propre temps, leur propre corps, leur propre cadre de vie. Et ils voudraient que leur propre vision de la vie se reflète sur tous les aspects de leur vie quotidienne. Cette mutation culturelle va de pair avec une détraditionnalisation galopante de la société et avec la perte des certitudes traditionnelles".
Dans l’enquête, les exemples foisonnent. En leur qualité de sociologues de la religion - ils ont d’autres dadas aussi ! - le duo Dobbelaere-Voyé montre ainsi les conséquences du déclin de l’Eglise. On ne peut nier que l’identification avec la foi catholique et avec l’institution ecclésiale ne cesse de décliner : "Alors qu’en 1981, près de 75 % de la population belge se déclaraient encore catholiques, ce n’est plus le cas aujourd’hui que pour la moitié d’eux. En même temps, la proportion de catholiques périphériques et non pratiquants ne cesse de croître. En 2009, près de sept Belges sur dix ne vont jamais ou très exceptionnellement à l’église. Davantage encore : près d’un quart des Belges n’ont pas été élevés dans un milieu catholique".(…): "il y a 30 ans, 80 % de la population croyait encore en Dieu alors qu’ils sont un peu moins de 60 % aujourd’hui. Ajoutons à cela que la vision traditionnelle de ce Dieu s’estompe aussi : deux fois plus de personnes voient davantage Dieu comme un vague principe de vie ou une lointaine puissance supérieure que comme une personne".
Autre constat : les Belges consomment de plus en plus la "religion à la carte : (…) un credo personnel avec un étonnant patchwork de pratiques et de croyances qui mélangent parfois des éléments catholiques avec des éléments d’autres religions ou même, horresco referens, de superstitions. Enfin, les auteurs nous présentent aussi les "catholiques sécularisés", à savoir 8 % des Belges qui allient une religiosité qui leur est propre et un attachement aux rites de passage lors des grands moments de l’existence. (…) Liliane Voyé, Karel Dobbelaere et Jaak Billiet constatent aussi le déclin de l’influence normative de l’Eglise sur la société et l’individu : "En 2009, à peine un Belge sur trois a encore confiance en l’Eglise". Précision : l’étude a été menée avant le séisme provoqué par l’affaire Vangheluwe (…)
Le fossé en matière religieuse n’existe plus, du reste, entre francophones et néerlandophones en raison de la décléricalisation galopante de la Flandre mais il n’y a pour ainsi dire plus de différences non plus entre les positions éthiques respectives en matière de libre disposition du corps et de permissivité sociale. "Autres temps, autres mœurs", Liliane Voyé, Karel Dobbelaere et Koen Abts (édit) ; 296 pp ; FRB et Racine Campus
Voir ici : Les valeurs restent très belges , selon M. Laporte, mais quelles valeurs ?
Le pire c’est que, comme dans la fable des animaux malades de la peste, tous en sont aujourd’hui atteints. Irréversible ?
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Commentaires
"Le pire c’est que, comme dans la fable des animaux malades de la peste, tous en sont aujourd’hui atteints. Irréversible ? "
Dans l'ensemble du "diagnostic", j'avoue être totalement d'accord. Hélas.
Par contre là où je m'insurge totalement aussi c'est sur la petite phrase que j'ai lu tout à la fin du document, et que je reprends ci-dessus.
La Belgique est malade de Dieu! Mais tous ne sont pas atteints; il y a beaucoup de personnes "valides" dans la foi. Des personnes sanctifiées et qui poursuivent vaillamment leur sanctification! Mais ces personnes souvent ignorent qu'il faut partager sa foi! Comme on partage la musique, une belle peinture, ... Beaucoup trop gardent tout pour elles! Elles ont peur de défendre la foi, l'Eglise, leurs convictions devant tous! Peur du ridicule, peur de la moquerie, ...
Hélàs le gros problème des belges c'est que c'est un peuple qui ne sait pas exprimer avec force, courage, audace, témérité, ses convictions contraires à la morale, à la religion catholique, et particulièrement refuse de dire N O N à la Pensée Unique qui se propage de plus en plus. Le belge ne sait pas aller dans la rue en groupe, solidairement crier son mécontentement. Par contre faire des grèves pour des imbécilités... ça le belge sait très bien faire!
Le belge catholique est mou, timoré, trouillard dirais-je.
Il se laisse impressionné par cette mentalité ridicule qu'il faut "composer" avec tous! même avec le mal! même avec le péché! Il faut trouver des compromis!
Et bien NON! On ne cherche pas de compromis et on ne compose pas avec le mal et avec le péché. Quand on constate le mal il faut le dire, le crier, et taper sur la table! non pour soi, mais pour Dieu. Il ne s'agit pas de juger son frère ou sa soeur! Mais il s'agit de voir l'esprit des ténèbres qui l'habite, et il faut le combattre pour sauver la vie du frère et de la soeur, et même le combattre en soi-même. Cela ne peut se faire QUE DANS L'EGLISE, dans la prière (particulièrement le chapelet à Marie), la méditation au moment d'Adoration, par des oraisons, avec les prêtres saints qui nous restent encore.
Le catholique ne sait plus qui est l'Esprit Saint et ignore de plus en plus sa toute puissante. Le catholique ne prie plus non plus, et je soupçonne fameusement notre clergé de prier de moins en moins. Il suffit de voir toutes les contrevérités que dit le jésuite Charles Delhez dans Dimanche magasine pour en être convaincu! Cet hebdomadaire lu et approuvé par la majorité et désaprouvé (en silence bien entendu!!!) par les catholiques peureux qui préfèrent se tairent, vivre leur foi dans une petite bulle fermée.
80% des parents ne transmettent plus la foi à leurs enfants, se contentent d'aller seuls à l'église en laissant leurs famille aller chez les bouddhistes, les témoins de Jehovah, les protestants, les pentecotistes, etc...
Il y a aussi les parents qui rejettent leurs devoirs sur le dos du clergé! Le fait que l'Eglise s'occupe des jeunes ne signifient en rien que les parents doivent dormir sur des lauriers qu'ils sont loin d'avoir mérités!
Les couples ne vont plus ensemble à l'Eglise, pour montrer l'exemple à leurs enfants, et la masse des catholiques travaillent le dimanche, au lieu de consacrer ce jour à Dieu, en prenant du temps avec leurs enfants et leurs familles ou en travaillant uniquement pour Dieu!
Je déplore aussi de voir si peu d'hommes dans les églises!
Beaucoup de femmes, et les maris? Où sont-ils?
Les femmes doivent donner à leur mari le goût d'aller à l'église.
Tant de femmes revendiquent le droit ridicule de devenir prêtres, évêques, ... et sont incapables d'élever leur famille et leur mari dans la foi! Alors que c'est à cet amour là que Dieu les appelle.
Même les professeurs de religion, et futurs profs de religion catholique ne fréquentent plus l'église, et s'en vante!!!mais pourtant enseigne la foi!!! Où est la logique!
Nos prêtres eux-mêmes, pour une bonne partie abandonnent le troupeau de Dieu, et nous mentent honteusement concernant les réalités de l'Evangile qu'ils modifient, traduisent, transforment, dont ils suppriment des parties qui dérangent le monde, etc... pour ne donner place qu'à leurs sentiments propres dont on a rien à cirer!
Seul ce que dit le Vatican, le Pape, et les Pères de l'Eglise ont de la valeur. Et cela ils ne transmettent plus!
Bientôt c'est le carême!
Et bien je voudrais inviter tous les catholiques qui sont mécontents, comme moi, de la façon dont la religion catholique, et surtout Dieu, Jésus, Marie, l'eucharistie, le Pape, sont traités, à faire un carème "bruyant", c'est à dire un carème où on OSE DIRE QU'ON FAIT LE CAREME, et comment on le fait!
Aller voir dans certains grands magasins! Il y a profusion d'oeufs de Pâques avant même l'entrée du carême!
Le catholique doit, avec sa famille, boycotter cela et se refuser d'en acheter, d'en recevoir et le dire ouvertement à qui veut l'entendre et même à qui ne veut pas.
Transformons notre carème en des actions positives et saines.
Offrons notre carême, très proche, pour la Belgique, et pour que celle-ci lutte de plus en plus contre le péché! Ce mot devenu inconnu de la masse, voire ridiculisé!
Surtout rendez-vous dans les églisess au moins aux célébrations du dimanche, sinon en semaine, là où les églises sont encore ouvertes et les messes célébrées honnêtement.
Saint Louis avait été élevé par une mère très croyante (Sainte Blanche). Elle avait donné à son fils une telle horreur du péché que c'est bien cette éducation qui lui donna le bonheur de porter l'innocence de son baptême dans le ciel. Ce saint roi disait qu'il se souviendrait toujours des paroles de sa mère lorsqu'elle lui disait de ne rien craindre... sauf le péché. Etant roi, il demanda un jour à un de ses officiers ce qu'il aimerait le mieux; Etre toute sa vie couvert de lèpre ou commettre un péché, ce pauvre homme lui répondit qu'il aimerait mieux commettre un péché que d'être couvert de lèpre. Le roi lui dit: "Mon ami, vous n'avez jamais compris ce que c'est que le péché, et la laideur de la lèpre n'est rien en comparaison du péché."
Signé : une catholique qui n'est pas atteinte de la peste de l'indifférence de sa religion catholique, et qui voudrait vraiment réveiller la masse des belges endormis!
Écrit par : Mizuki | 18/02/2012
Endormis? Je ne sais pas. Ma lutte est là depuis des années, mais seule jusqu'à présent. Lorsque je dénonçais les abus liturgiques autour de moi, les inepties ou les contre-vérités proposées au catéchisme suivi par mes enfants, j'ai toujours été marginalisée et je me suis sentie seule, même si certains prêtres me soutenaient, mais du bout des lèvres...Un site comme celui-ci permet déjà de reprendre confiance et de se soutenir mutuellement. Mais l'Eglise belge est vraiment loin dans sa dérive maintenant. Cette église est-elle récupérable? Peut-on reconstruire à partir d'une épave? Je pense à ce qu'a dit un internaute précédemment: il faudrait repartir à zéro... Mais à cela Dieu seul aura la réponse.
Mizuki, merci pour votre courage.
Écrit par : marych | 18/02/2012
Merci Marych pour cet encouragement. Mon courage semble être une grâce reçue de Dieu. Il me faut l'utiliser pour ne pas la perdre.
D'après ce que vous dites, vous n'êtes pas une endormie. Rassurez-vous. :-)
Vous luttez. Vous vous sentez marginalisée parce que vous défendez votre foi chrétienne catholique, et que l'on vous juge.
je me sens aussi souvent seule, quelques prêtres m'encouragent également, et je me sens aussi marginalisée.
C'est le travail de la "Pensée Unique" dans le monde, qui nous vaut cette sensation désagréable. Mais disons-nous bien que Jésus, avant nous, à été pris pour fou, on s'est moqué de lui, pensez! Venir dire qu'il était le fils de Dieu! Quel courage!
Nous sommes nombreux à agir, mais le problème est que nous sommes chacune et chacun dans notre petit coin. C'est incontournable que c'est l'Union qui fait la force. Ce site, modéré, et ces commentaires peut être un encouragement, et un moteur.
Par contre j'avoue que même marginalisée, dès fois critiquée même, cela ne m'a jamais arrêté longtemps. Avoir une ou deux personnes (laïcs ou prêtres) qui partagent nos convictions, encouragent, et bien c'est remontant. Mais ce qui remonte encore plus fort c'est le recours à la prière du chapelet, et le Rosaire, les oraisons, les moments d'Adoration en église; car là on reçois les encouragements de Jésus, Marie, et ça c'est très fort! La prière c'est vraiment le dialogue avec l'Au-delà! On ne peut s'en passer. La meilleur place est dans l'Eglise!
Jésus, Marie, Joseph et toute notre famille de là en Haut sont les premiers dont nous devons chercher les encouragements. :-)
C'est un fait que l'Eglise belge est vraiment loin dans la dérive. Cette église est-elle récupérable? dites-vous?
1) Il ne faut jamais avoir peur. Dieu veille, et Marie encore plus puisqu'elle est la Reine de l'Eglise.
2) les dérives actuelles sont acceptées de Dieu, pour nous purifier. On est beaucoup trop mous, et lymphatiques dans la foi, on tolère tout sans discernement, et il faut bien que Dieu nous le fasse comprendre d'une façon ou d'une autre. Hélas cela fait mal, le sang et les larmes coulent, et il ne dépend que de nous que tout cela s'arrête. Mais voilà! il faut se tourner vers Dieu. Si on ne veut pas, qu'on est aveugle, sourd, et qu'on ne veut pas changer, que faire? Mais Marie le dit bien; "n'ayez pas peur! priez, priez, priez".
3) De tout temps l'Eglise semble être une épave! En fait elle est solide, mais ceux qui travaillent et se promènent sur le bateau sont des gens faibles, faibles de tout temps! Sans le Maître (Dieu) ils ne sont rien que des loques humaines!
Chaque fois que le bateau à repris la mer ... ce fut quand la foi en Dieu, et dans l'Evangile (parole de Dieu), étaient à nouveau pris en considération et que renaissait l'Amour inconditionnel! L'Eglise n'est pas une épave. Elle a un coeur d'humain, et est blessée. Mais cela ira mieux. Avec du courage, la foi, l'espérance, l'amour et des prières adressées au grand médecin en chef! Jésus, et à son infirmière en chef; Marie. :-)
4) on ne doit jamais dire qu'il faut repartir de zéro, car c'est comme si un écrivain ou un musicien jetait à la poubelle son roman déjà écrit au 3/4 ou sa partition presque achevée, parce qu'il y a ici ou là des mots maladroits ou des fausses notes!
Cela se corrige! L'Eglise est oeuvre de Dieu. Son oeuvre est de tous nous sauver, et nous avons chacun et chacune notre place dans son "oeuvre", et il y a des pierres angulaires dans son oeuvre d'une part, et d'autre part, chaque pierre aussi bizarre qu'elle puisse nous sembler a sa place, et chaque pierre qui disparaît pour une raison ou une autre, qui n'est pas voulue par Dieu, est chaque fois un désastre terrible dans sa "construction".
Donc il ne faut jamais dire: "il faudrait repartir de zéro"!
Croire en Dieu c'est croire dans l'Amour, la Foi, ... et l'ESPERANCE.
Écrit par : Mizuki | 18/02/2012
Je crois qu'il faut lire d'un œil très critique ce genre de sondage, surtout quand il cherche apparemment à conforter le bien fondé ou l'inéluctabilité des dérives actuelles de la société, en les présentant même comme des progrès civilisationnels. Cela ressemble à de la propagande pour la révolution culturelle de mai 68, où il fallait faire table rase de tout ce qui nous avait été enseigné avant, sur le modèle des gardes rouges dans la Chine de Mao.
Ces éminents enquêteurs, ou enfonceurs de portes ouvertes, ne nous disent en effet pas si à leur avis la société actuelle serait plus humaine, plus généreuse, plus solidaire, etc... que la société de nos parents ou grands parents. Cela ne sert à rien de nous parler d'un plus grand individualisme et d'une sécularisation croissante, ce que tout le monde peut constater, s'ils ne nous disent pas s'ils considèrent que c'est un progrès ou une régression pour notre civilisation.
Or, force est de constater que cet individualisme et cette sécularisation s'accompagnent d'accroissements notables de phénomènes qu'on peut difficilement qualifier de positifs pour les êtres humains et la société : dépressions, drogues, suicides, destruction des familles, échecs scolaires, précarité, irrespect, incivilités, violences, pornographie accessible aux enfants, consommation effrénée de sexe, alcool et drogue par des mineurs, avortements ou accouchements de mineures, meurtres de nouveaux-nés, pratiques sexuelles déviantes, maladies sexuellement transmissibles, eugénismes ou euthanasies, etc...
Sommes-nous donc en route vers une société plus juste, plus belle, plus généreuse, plus pacifique, plus solidaire, plus humaine, etc... ou l'inverse ? C'est bien ça la question importante, non ?
Je ne sais si ces gens sont des sociologues, mais alors pourquoi ne s'intéressent-ils pas aux conséquences de cet individualisme et de cette sécularisation, qu'ils présentent simplement comme une fatalité contre laquelle on ne pourrait rien faire ? Cette enquête tient du politiquement correct, sans doute parce qu'elle est financée par l'argent public et qu'il ne faut pas déplaire à ceux qui tiennent les cordons de la bourse.
Écrit par : Pauvre Job | 18/02/2012
Cher pauvre Job,
Vous dites: "... Cela ne sert à rien de nous parler d'un plus grand individualisme et d'une sécularisation croissante, ce que tout le monde peut constater, s'ils ne nous disent pas s'ils considèrent que c'est un progrès ou une régression pour notre civilisation.... "
Okay. Très juste. Mais combien de citoyens belges, catholiques, chrétiens, désireux de plus de clarté, vont aller poser la question aux éminents enquêteurs du "diagnostic", et venir nous le rapporter?
Combien de citoyens belges vont demander des explications haut et fort aux journalistes, sociologues, prêtres, religieux, laïcs, .... qui se permettent si souvent d'insulter la foi et la morale de vie, etc. dans les hebdomadaires, revues, journaux, TV, ... ?
Quand allons-nous, en masse réagir? Je sais bien qu'on dit que quand on nous giffle sur la joue droite il faut tendre la joue gauche, mais quand même ...
On peut être bon, mais pas bonasse quand même. :-)
Souvent on fait des commentaires ici ou là.... On est furieux, on réagit, mais après... cela fini toujours en "eau de boudin". Rien ne bouge!
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"Je crois qu'il faut lire d'un œil très critique ce genre de sondage, surtout quand il cherche apparemment à conforter le bien fondé ou l'inéluctabilité des dérives actuelles de la société, en les présentant même comme des progrès civilisationnels. Cela ressemble à de la propagande "
Pour ma part, je pense que s'il y a, "chez ces gens", désir de conforter le bien fondé ou l'inéluctabilité des dérives actuelles de la société, en la présentant comme progrès de civilisations, et bien c'est l'occasion rêvée pour les citoyens mécontents ou soupçonneux, à raison d'ailleurs, qui ne partagent pas cette opinion, de ruer dans les brancards et de s'attaquer à ce genre de propagandes déguisées en demandant des comptes, et en tout cas explications.
Un fait est certain, c'est que concernant tout ceci, SI NOUS CONTINUONS A NOUS TAIRE, A LAISSER DIRE ET FAIRE, cela ne peut que créer de plus en plus de désespérance surtout parmi les plus jeunes; et il me semble que nos remarques judicieuses mais sans actions c'est un peu du "non assistance à personnes en danger". NOn?
En fait j'ai l'impression de me retrouver devant une table ronde, ou on déballe tous les problèmes, on montre du doigt ce qui ne va pas, avec grande justesse cependant, mais on continue à tourner inlssablement en rond ... et on laisse dire et faire, indéfiniment... toujours en rond!
Vous voyez quand je parle de belges endormis?
Beaucoup de bonnes et saines réactions écrites sont déposées ici dans ce site. Mais où cela va-t-il après? Où cela nous mène-t-il?
Ne faudrait-il pas envisager des débats d'opinions entre antagonistes, un peu comme en France où il y a toujours beaucoup de débats d'opinions. Organisés par exemple par BELGICATHO ? :-)
Écrit par : Mizuki | 18/02/2012