Les organisateurs de la Marche pour la Vie croient que la législation peut changer (24/02/2012)

A notre question : "Semble-t-il réaliste, dans un pays aussi "libéralement avancé", d'espérer renverser la vapeur et d'inscrire à nouveau le respect de la vie dans la législation?",

Antony Burckhardt, coordinateur de la Marche, nous répond :

"C'est le rôle du législateur de protéger ceux qui ne sont pas en mesure de le faire eux-mêmes. Autrement c'est la loi du plus fort qui s'impose. Or, c'est exactement ce qui se passe en Belgique depuis 1990 avec le vote de la loi Lallemand-Michielsens. Le Parlement belge s'est octroyé le pouvoir de priver toute une partie de la population du droit à la vie. En agissant de la sorte l'Etat belge viole non seulement la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948 mais il rompt d'une manière extrêmement brutale avec tous les principes qui fondent une civilisation pleinement humaine.

Nous avons donc le devoir d'exiger que la loi Lallemand soit abolie ! Bien sûr, cela peut paraitre utopique aujourd'hui... Mais en 1940, on disait que le IIIe Reich durerait 1000 ans. Et en 1945, que le communisme était l'avenir du monde. On sait ce qu'il est advenu de ces idéologies.

Le libéralisme avancé, que j'appelle la culture de mort, est lui-aussi un colosse aux pieds d'argiles car il porte en lui-même les germes de son auto-destruction : la mort n'a pas d'avenir. Sereinement, mais sans compromission, défendons le droit à la Vie pour tous et nous l'obtiendrons."

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