BELGICATHO

« Je sentais dans mon bras la puissance des deux milliards de chrétiens qui vénèrent le Linceul. J'ai frappé cent coups peut-être, et Dieu m'a donné la force de rompre ces vitres à l'épreuve des balles. J'ai réussi à les briser quand même. C'est quasiment un miracle (...) Enfin quand toutes les plaques de verre ont cédé, et pendant que les poutres tombaient d'en haut, j'ai réussi à saisir des deux mains la châsse contenant le Saint-Suaire et à la porter à l'extérieur en toute hâte. Quelques prêtres se sont approchés de moi. Et presque tous pleuraient ».

(en fait, lorsque les ingénieurs de la société qui fabriqua le reliquaire de protection du Linceul en verre blindé de plusieurs épaisseurs apprirent par les médias qu’un pompier avait réussi à le détruire à coups de masse, ils ne crurent pas à cette nouvelle. En effet ils l’avaient conçu pour résister à toutes tentatives de destructions avec, à l’appui, des expérimentations concluantes dans leur laboratoire ; ce n’était donc pas possible, la presse devait transmettre une information erronée. Lorsque cela fut confirmé par les autorités, ce fut la consternation : comment cela avait-il pu être possible ? Ils ne trouvèrent aucune explications et continuent d’affirmer que la destruction du reliquaire ne pouvait pas être la conséquence des coups reçus et encore moins du dernier coup porté sur le côté !) source : http://www.mariedenazareth.com/

L'Humanité - International - Article paru
le 20 avril 1998

Paroles de pompier
"Cette nuit-là, je l’ai sauvé des flammes. Depuis, je n’ai aucun doute, l’image de l’homme imprimée sur le Saint Suaire est bien celle du Christ." Ainsi a parlé Mario Trematore, le pompier qui a récupéré le linceul alors que les flammes de l’incendie qui avait éclaté l’an dernier dans la cathédrale de Turin commençait à lécher la boîte d’argent où était conservée la "précieuse relique". Samedi était un jour spécial pour Mario Trematore, car, pour le remercier de l’immense service rendu à l’Eglise, la Curie l’avait invité à participer à la messe solennelle. Le pompier était fort ému. Il avait du mal à retenir ses larmes en parlant avec les journalistes au terme de la cérémonie religieuse. Il racontait : "Ici, à Turin, on dit que je suis un héros. Quant à moi, je me rapelle une simple chose : au moment même où je suis entré dans l’église pour essayer de sauver le Saint Suaire, je me suis dit : si je n’y arrive pas, je deviendrai ainsi le deuxième Judas de l’histoire." Pour lui, aucun doute n’est possible, le drap de lin exposé à Turin est bien celui qui enveloppa le corps du Christ. Espérons toutefois que Trematore ne deviendra pas lui aussi une sorte de relique vénérée pour avoir obtenu une réponse que certains cherchent encore.

A.F.D.

Turin.
Vendredi 11 Avril, 23h30, un incendie s'est développé à l'intérieur de la Chapelle du Guarini; les flammes ont vite atteint le Palais Royal attenant.
Le sauvetage du Saint Suaire a été très dangereux; le Linceul a été mis en sûreté avant que l'écroulement éventuel de la coupole ne puisse l'endommager.
Les causes de l'incendie n'ont pas encore été établies. Mgr Saldarini, gardien du Saint Linceul, assure que l'ostension de 1998 ne sera pas compromise.

"C'est ainsi que j'ai sauvé la châsse de feu"
L'homme qui a sauvé le Saint-Suaire du feu et des écroulements s'appelle Mario Trematore. Lorsqu'il semblait que tout était perdu, il s'est élancé parmi les flammes et alors même qu'autour de lui tout s'écroulait, éclatait et brulait, à l'aide d'un grand marteau en fer il a commencé à frapper à coups répétés contre la châsse en verre pareballes qui protége la relique. Il dit: "J'ai trouvé la force dans ce symbole, le symbole du Saint-Suaire . Vous savez, ces vitres résistent aux balles. J'ai réussi à les briser quand meme. C'est quasiment un miracle [...] Enfin quand toutes les plaques de verre ont cédé, et pendant que les poutres tombaient d'en haut, j'ai réussi à saisir des deux mains la châsse contenant le Saint-Suaire et à la porter à l'extérieur en toute hâte. Quelques prêtes se sont approchés de moi. Presque tous pleuraient".