Les méfaits de l'immigration massive (15/06/2012)

Immigration : sur le blog "Le soupirail et les vitraux", nous lisons ces propos pleins de bon sens ("L'immigration: du réel ou de l'incantation") :

...le métissage accéléré et contraint, imposé à des peuples occidentaux fragilisés et vieillissants, ne peut mener à terme qu'à des guerres tribales, surtout quand, faut d'intégration économique, on refuse l'assimilation culturelle et on encourage le ressentiment identitaire des allogènes à l'égard des indigènes (accusation de colonialisme et de xénophobie). Mais le Français de vieille souche lui n'est pas raciste (et le Belge pas davantage), il est même plutôt accueillant - à condition qu'on n'insulte pas sa propre identité. Les migrations humaines ont toujours existé. Le problème, c'est le remplacement de population. On intègre des individus, des familles ; on n'intègre pas des communautés. On n'intègre pas des peuples.

En réalité, en encourageant les déplacements des populations, le système économique se préoccupe peu de justice sociale, d'enrichissement culturel, d'ouverture à l'altérité. Bien au contraire hélas ! Aujourd'hui, la concurrence économique est mondiale (seuls les pays européens d'ailleurs refusent de se protéger, comme le font les USA, la Chine, le Brésil, l'Australie, etc.), les canards boîteux sont en faillite (rien qu'en Europe : Grèce, Espagne, Irlande, etc.) et les frictions ethniques accrues ! Dans ce contexte de crise globale,  l'immigration massive en occident produit un triple effet : peser à la baisse sur les salaires dans les pays développés ; ralentir le développement des pays pauvres privés d'une bonne partie de leurs forces vives (néocolonialisme : l'Afrique consomme la camelotte du nord sans presque rien produire) ; précariser davantage en arrachant à leur terre des personnes réduits en quasi-esclavage. Proclamer : "No Border ! Libre circulation !", c'est consentir au vaste système d'exploitation des  masses laborieuses du sud organisé par le grand capital ;  c'est dire la même chose que le patronat. La régularisation automatique des clandestins (qui ne sont pas sans-papiers, puisqu'ils ont ceux de leur pays), ne réglerait pas le problème : au contraire, créant un effet de pompe aspirante accru, il risquerait de vider définitivement les pays pauvres de leur jeunesse. Bel objectif, assurément. L'immigration de masse vantée par tant d'idiots utiles apparaît de plus en plus clairement pour ce qu'elle est : un phénomène consubstantiel à la globalisation néolibérale, destructeur autant par l'affaiblissement des pays pauvres atteints par l'exode de sa jeunesse active, le déracinement, que par les tensions communautaires aggravés par la désintégration économique et culturelle... Et ainsi,  dans la guerre économique généralisée, l'émigré qui fuit la misère et l'autochtone qui subit un plan social sont les deux victimes de cette mise en concurrence des prolétaires du monde entier qui permet la baisse des coûts de production en même temps qu'il favorise l'émergence d'un marché unique global - et la naissance d'un consommateur standardisé.

Et la réussite suprême du système est de réussir à dresser l'émigré contre l'autochtone et l'autochtone contre l'émigré, dans une guerre fantasmée des civilisations, alors qu'au fond ils ont le même adversaire : la virtualisation de l'économie organisée par quelques grandes banques et quelques grands trust (tels Monsanto) - et surtout les mêmes intérêts : l'enracinement local, la culture vivrière, l'économie solidaire de proximité, la sobriété choisie...

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