21 août : saint Pie X (21/08/2022)

Dans l'Homme Nouveau du 28 août (2010), Philippe Maxence écrivait :

P "Le 1er septembre 1910 paraissait le motu proprio Sacrorum antistitum du pape saint Pie X sur les mesures pratiques contre le modernisme. Le 8 août de la même année était publié le décret Quam singulari sur l’âge de la première communion, suivi le 25 août de la lettre Notre charge apostolique condamnant les erreurs du Sillon. Un triple centenaire donc [...]

Aujourd’hui, l’âge de la première communion est entré dans les moeurs catholiques, au point que la décision de saint Pie X semble avoir perdu de sa résonance. Et de fait, il semble que c’est surtout sur l’aspect doctrinal de la communion qu’il faudrait insister. Enseigne-t-on vraiment aux enfants qu’ils reçoivent bien ainsi le Corps du Christ rendu présent par la consécration lors du saint sacrifice de la messe ?

La lutte contre le modernisme a été le grand combat du XXe siècle. Dans Le Paysan de la Garonne, Jacques Maritain, peu suspect d’intégrisme, écrivit pourtant que le modernisme du temps de saint Pie X fut un simple rhume des foins au regard des dévastations de l’après-Concile… Corollaire politique de cette condamnation pontificale, la Lettre sur le Sillon soulignait que la véritable civilisation ne peut exister sans la vraie religion. Son actualité est frappante alors que la France entre de plus en plus dans la barbarie." (source)

Mais qui était Pie X ?

Giuseppe Sarto, plus connu sous le nom de Pape Pie X, naquit le 2 juin 1835 à Riese, une bourgade de 4500 habitants, dont ses parents, Jean Baptiste Sarto et Marguerite Sanson, contractèrent mariage le 13 février 1833 à l'église paroissiale st. Mathieu. C'est justement là que fut baptisé le petit Joseph, le lendemain de sa venue au monde.

Issu d'une famille modeste, Jean Baptiste exerçait l'emploi d'huissier municipal ; quant à Marguerite, elle était couturière de campagne. De leur union naquirent dix enfants : Joseph, Guiseppe (Joseph), Ange, Thérèse, Rose, Antonia, Marie, Lucie, Anne, et Pierre ; mais le premier et le dernier des garçons (Joseph et Pierre), à peine nés s'envolèrent au Paradis. Voilà pourquoi le second enfant fut baptisé Giuseppe (Joseph). Pourtant, qui pouvait dire de ce dernier, qu'un jour il serait le successeur de saint Pierre !...

Comme dans toutes les modestes familles nombreuses, la famille Sarto devait faire attention, car les revenus étaient faibles, mais tous se résignaient à la volonté du Seigneur, contents de la table qu'il leur servait chaque jour. Epouse et mère exemplaire, Marguerite s'efforçait d'inculquer à ses enfants les vertus chrétiennes qu'elle avait elle-même hérité de ses parents.

C'est dans cet esprit que le petit Joseph grandissait. Souvent, il allait prier au sanctuaire de Cendrole, à un kilomètre de Riese, car déjà très jeune il avait une dévotion toute spéciale pour la Sainte Vierge. Jamais il ne manquait le catéchisme ni manquait à la Messe. C'était pour lui une joie d'assister aux offices et servir à l'autel comme enfant de chœur. À la maison, il se plaisait à construire avec ses frères de petits autels, où, avec une simplicité enfantine, il s'exerçait aux cérémonies de l'église. Ces actes de piété naïve déposaient en son cœur les premiers germes de cette vocation qui un jour devait faire de lui le saint Pape que nous connaissons.

Ce goût prononcé pour le catéchisme et la Messe ne manqua pas d'attirer l'attention de Don Fusarini, le curé qui l'avait baptisé. Quand il eut terminé, avec succès, ses études élémentaires, il apprit le latin et fréquenta comme externe, de 1846 à 1850, le collège de Castelfranco (à 7 km de Riese) pour des études secondaires. Sur ces entrefaites, Joseph Sarto reçut la Confirmation le 1er décembre 1845 dans la cathédrale d'Asolo, et la première Communion le 6 avril 1847.

L’ensemble de l’article se trouve ici : http://www.fatima.be/fr/pontife/index.php

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