Quand on ferme nos églises... (11/09/2012)

Une unité pastorale, urbaine, de cinq clochers, soit cinq messes à assurer le week-end.

Un  prêtre à  temps plein (le curé) et un autre à temps partiel (le vicaire). Deux diacres.

Deux ou trois prêtres retraités, sans attributions, disponibles pour assurer des remplacements occasionnels.

Mission impossible ?

Oui, faut-il croire, puisque le curé a annoncé qu’on ne célèbrerait plus la messe qu’un dimanche sur deux dans quatre des cinq paroisses.

"Il est fini, dit-il, le temps où la paroisse ne tournait qu’autour du prêtre et/ou de la seule Eucharistie. Est-ce un appauvrissement ou n’est-ce pas plutôt une chance d’être chrétien autrement."

Et effecctivement, cela a commencé puisque dans une des églises concernées, le desservant ne s’est pas présenté ; les paroissiens en ont été quitte pour une « adap ».  

Cela a soulevé des protestations, bien sûr. On n’assiste pas à l’extinction de sa paroisse comme ça, sans tenter quelque chose…

Mais les responsables diocésains donnent raison au curé. C’est conforme au « chantier paroisses », disent-ils.

Drôle de chantier, en vérité. Mais il est vrai qu’il y a aussi des chantiers de démolition.

Cela se passe à Verviers, dans le diocèse de Liège où sévit une bien curieuse pastorale.

Mais on y attend un nouvel évêque, très prochainement. Et cela pourrait changer bien des choses, espère-t-on...

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