Le cardinal Burke appuie là où ça fait mal (26/10/2012)
Nous lisons ici :
Le cardinal Raymond L. Burke, préfet de la Cour suprême de la signature apostolique, a jeté un pavé dans la mare le 23 octobre au cours du synode sur la nouvelle évangélisation. Selon lui, l’abandon de la discipline interne à l’Eglise a rendu vains les efforts de mettre en place les réformes du Concile Vatican II.
Pour ce prélat, ancien archevêque de Saint-Louis aux Etats-Unis, la faute serait à chercher du côté de l’antinomianisme, qui, selon lui, infecte la vie ecclésiale post-Vatican II. Il s’agit de la croyance selon laquelle la grâce exempte les chrétiens d’obéir à la loi morale, ce qui serait une des plus graves blessures de la société aujourd’hui. Ainsi la légalisation de tout ce qui est « intrinsèquement mal » : avortement, recherche sur les cellules-souches, euthanasie, mariage gay, etc.. « Après le Concile, tout le monde était enthousiaste devant la perspective d’établir une nouvelle Eglise qui enseigne la liberté et l’amour », explique le cardinal Burke. D’où une attitude d’indifférence à l’égard de la discipline de l’Eglise, et même d'hostilité. Les réformes de la vie ecclésiale espérées par les pères du Concile auraient été, pour cette raison, entravées, sinon trahies. « Dans un travail de nouvelle évangélisation, conclut-il, l’Eglise devrait restaurer la tradition disciplinaire de l’Eglise et le respect de la loi dans l’Eglise. » Un point de vue décalé qui a de quoi susciter des réactions !
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Commentaires
Pour parler comme Arletty,l’esprit anti-juridique ne faisait-il pas partie de l’ “atmosphère” de Vatican II lui même ? Et puis, pourquoi se tracasser: au fond, tout va bien, comme le laisse entendre le communiqué final du synode sur la "nouvelle" évangélisation. Le point de vue du Cardinal Burke est "décalé".
Écrit par : Tchantchès | 26/10/2012
Après avoir constaté les vides qui ont été fabriqués, conclure par : malgré tout ça, "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil"...
Comment pense-t-on sortir de ce trou ? Grâce à la méthode de M. Coué ? Déclarons et répétons en choeur que... Une, deux, trois : ces trous-là n'existent pas.
Le Saint-Esprit, Lui, Il n'est pas étonné : Il comptait sur les vacances de Toussaint pour souffler un bon coup.
Écrit par : Etienne | 28/10/2012