Sommes-nous encore prêts à payer le prix de notre défense ? (10/01/2013)
C'est sur le site de l'Institut Thomas More :
L’Europe désarmée et le « dernier Homme » - Mardi, 8 Janvier, 2013
Au début du mois de janvier, le général Sverker Göranson, chef d’état-major de l’armée suédoise déclarait que son pays ne pourrait résister à une offensive militaire limitée. En cause, la baisse continue des dépenses militaires depuis la fin de la Guerre froide. Au vrai, c’est l’Europe dans son ensemble qui désarme et s’abîme dans la psychologie du « dernier Homme ». Une attitude en rupture avec le monde de la vie et ses défis | Article de Jean-Sylvestre MONGRENIER, chercheur associé à l’Institut Thomas More
Au début de ce mois, le général Sverker Göranson, chef d’état-major de l’armée suédoise déclarait que son pays serait bien en mal de résister plus d’une semaine à une offensive militaire limitée. Membre de l’UE, la Suède se veut « libre d’alliance » et ne pourrait donc compter d’emblée sur le soutien des Etats membres de l’OTAN. Aussi et surtout, la part des dépenses militaires dans le PIB a été réduite de moitié dans les quinze dernières années.
Le cas de la Suède n’est jamais que la pointe émergée de l’iceberg. L’ensemble de l’Europe et des Etats qui la composent ont très fortement réduit leurs dépenses militaires au profit de dépenses sociales et d’un coûteux interventionnisme public. Ce « modèle européen » de désarmement unilatéral contrevient aux exigences du « Politique », activité originaire appréhendée en son essence, ainsi qu’aux lois du monde de la vie. Il faut donc anticiper une possible « situation de détresse » et s’y préparer.
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Commentaires
Depuis la "chute du Mur", l'Europe vit en effet dans une sorte de douce euphorie comme si aucune agression militaire n'était désormais possible. Plaise à Dieu que cela dure.
En réalité, la menace se développe plutôt maintenant à l'intérieur des états qu'à leurs frontières. Les gens réclament davantage une police et une justice plus efficaces pour faire diminuer une criminalité de plus en plus organisée et active.
Si vis pacem, para bellum.
Écrit par : JLC | 11/01/2013