Un nouveau pape pour Pâques ? (suite) (02/03/2013)

Selon Jean-Marie Guénois, une accélération des processus pour hâter l'élection du prochain pape ne paraît pas probable. Il est à présent question de "laisser du temps au temps". Laisser aux cardinaux le temps d'arriver, de prendre leurs quartiers à Rome, de prendre le pouls de l'Eglise uiniverselle, de se rencontrer, d'échanger, d'identifier des papabili, au risque aussi de se laisser influencer par des groupes de pression relayés par l'appareil médiatique... Des jours et des semaines, en tout cas, pleines d'intérêt, où l'on pourra voir si les dispositions prises par le pontife devenu émérite vont réellement peser sur la désignation de son successeur, si l'on optera plutôt pour un profil musclé capable de réformer la curie ou bien pour une figure "charismatique" venue d'un autre continent. C'est vrai, comme le suggérait l'abbé de Tanoüarn, qu'un cardinal venu du monde arabe constituerait un signal fort. Comme l'élection d'un cardinal venu de l'Europe de l'Est en 1978 a eu un impact majeur sur l'évolution du monde et de la chrétienté...

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