Cannes : des palmes sans surprises (28/05/2013)

Un ami nous écrit :

Sais-tu que je suis très fort, devin, ou je ne sais quoi. Quand le festival de Cannes a commencé et qu'on a présenté le sujet des films projetés, en apprenant qu'il y avait un film abordant la question de l'homosexualité, j'ai immédiatement déclaré à ma femme qu'il serait primé! Sans l'avoir vu, sans connaître le réalisateur! Ne suis-je pas extralucide?

Quelle farce que ce festival! On prime un film inachevé! Hugues Dayez lui-même, au JT de dimanche 19h30 était embarrassé par les longues séquences de sexe. Il n'avait pas l'air convaincu que la palme ait été attribuée à ce film et non le film de Farhadi (Le passé). Le lendemain, il se reprenait et déclarait que c'était un beau palmarès.

Misère! Pourquoi s'acharne-t-on à  faire un plat avec ce festival tape-à-l'oeil qui se branche volontiers sur l'actualité? La palme d'or au film d'Hanneke sur l'euthanasie était prévisible. Le regretté abbé Carlier (animateur d'un cinéma de quartier à Namur ndB), lui, allait à Berlin où, disait-il, on  a affaire avec des gens sérieux. Et pourquoi laisser dans l'ombre la Mostra de Venise où de grands films ont été récompensés dans l'indifférence des gazettes. 

Pour en revenir à Cannes, qui a vu le film d'Apichatpong Weerasethakul, palme d'or en 2010? Je l'ai vu et je m'interroge encore sur ce qui a poussé un jury de "spécialistes" à donner ce prix à un film abscons. La volonté de se singulariser à tout prix? Le snobisme parisien est contagieux. Vive l'Allemagne, vive l'Italie!

Lire aussi : http://www.france-catholique.fr/Palme-d-or.html

13:02 | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook | |  Imprimer |