Europe : un rapport accablant sur les législations nouvelles et les discriminations à l'égard des chrétiens (30/06/2013)

Friday-Fax-Header-French.jpgL’Europe de plus en plus hostile à l’égard des chrétiens

(Wendy Wright - C-FAM) L’intolérance sociale et les contraintes gouvernementales sont à la source des diverses arrestations, amendes, vandalisme et pénalités professionnelles que subissent actuellement les chrétiens en Europe, nous informe un nouvel rapport.

Le rapport montre l’existence d’un lien entre les discriminations et la vague de nouvelles législations qui affectent principalement les chrétiens.

« Ce sont ceux qui s’efforcent de se conformer aux standards éthiques supérieurs du christianisme qui se heurtent à ces contradictions », pas les croyants qui s’alignent sur les mœurs de la société, affirme Gudrun Kugler.

Mme Kugler dirige l’Observatoire de l’intolérance et de la discrimination à l’égard des chrétiens. C’est son observatoire, basé à Vienne en Autriche, qui vient de rentre public un nouveau rapport lors d’une conférence internationale sur la tolérance et la discrimination en Albanie en mai.

Les Etats européens sont fiers d’être à l’avant-garde dans le domaine des droits de l’homme et font pression sur d’autres Etats européens pour qu’ils suivent leur mouvement. Le rapport conclut que les nouvelles législations fustigent les chrétiens et remettent en question des droits fondamentaux de l’homme comme la liberté de conscience, la liberté d’expression ou encore les droits parentaux.

Aux Pays-Bas, malgré un droit à ne pas participer à des procédures médicales non éthiques, obstétriciens et gynécologues sont obligés de suivre une formation à l’IVG. Au Royaume-Uni, la Cour a ordonné à deux sages-femmes catholiques de superviser les autres sages-femmes pratiquant les avortements.

La Suède ne prévoit aucun droit à la liberté de conscience pour les professionnels de santé, sages-femmes, étudiants en médecine et pharmaciens.

En Irlande, les officiers d’Etat civil peuvent subir une peine d’emprisonnement pour leur refus de célébrer un mariage entre personnes de même sexe. Les Eglises peuvent se voir imposer des amendes si elles refusent l’usage de leurs locaux pour des mariages homosexuels.

La France interdit tout discours anti-homosexuel. Des prêcheurs de rue chrétiens, des manifestants pro vie, et un couple chrétien ont été arrêtés alors qu’ils entretenaient une conversation privée et ont été accusés d’avoir violé une législation anglaise interdisant l’utilisation de mots ou les comportements « susceptibles de causer harcèlement, inquiétude ou affliction ».

Alors que les « Gay Pride » indécentes sont permises, les droits associatifs des chrétiens sont considérés comme suspects. En Autriche les protestations silencieuses, le conseil et la prière devant les hôpitaux qui pratiquent l’avortement peuvent donner lieu à des arrestations pour harcèlement.

Des gérants d’hôtels « bed-and-breakfast » au Royaume-Uni ont reçu des amendes pour avoir refusé de louer, dans leur propre maison où vivent leurs enfants, une de leurs chambres à un couple homosexuel. Les Pays-Bas exigent de leurs autorités publiques qu’elles mettent fin à leurs contrats avec les entités privées qui ne participent pas aux unions entre personnes de même sexe.

Au Royaume-Uni, un médecin a été licencié pour avoir envoyé par mail une prière à ses collègues. Un juge a décidé que les chrétiens n’avaient pas le droit de ne pas travailler le dimanche, considérant que le travail dominical « n’est pas un élément essentiel de leurs croyances ».

Les parents ont un droit universel d’éduquer leurs enfants. Cependant, la scolarisation à la maison, de plus en plus populaire surtout aux Etats-Unis, est illégale en Allemagne. L’Autriche quant à elle menace les parents d’éloigner d’eux leurs enfants. En Suède, une éducation sexuelle crue est obligatoire pour les enfants. Dans le même pays, une jeune fille de 11 ans a subi deux avortements sans autorisation de ses parents.

Le rapport affirme que ces législations favorisent un climat dans lequel les attaques restent impunies.

Un artiste Slovène a mis feu à une croix. Dix ans auparavant il avait perpétré le même acte avant d’être acquitté par un tribunal. Une librairie catholique française a été vandalisée vingt-six fois, sans obtenir de réaction ni des autorités publiques ni des médias. L’Association polonaise de football a banni les croix et les bibles, les qualifiant d’ « objets racistes et xénophobes ».

En France, 84% des actes de vandalisme en 2010 visaient les lieux chrétiens. En Espagne une commune a exclu l’évêque de tous les évènements publics après sa critique du mode de vie des homosexuels.

« Les chrétiens ne demandent pas de traitement spécial, affirmait le député britannique Streeter, mais nous voulons qu’un espace équivalent soit accordé à des croyances sincères dans l’espace public et dans les législations de notre société. »

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