Un pape qui brise les tabous... (02/08/2013)
Officiellement, la première encyclique du pape s’intitule Lumen Fidei, et a été publiée début juillet. Mais elle est majoritairement de la main de Benoit XVI, François s’étant contenté d’adjoindre une sorte de postface. En réalité, le pape travaillait à d’autres textes, ceux qu’il allait prononcer aux JMJ, et notamment sur deux discours clés, adressés à des évêques, qui furent un peu noyés dans la masse des paroles adressées aux jeunes durant les JMJ...
Samedi 27 juillet, devant les évêques brésiliens, le pape a abordé des questions difficiles et exigeantes du domaine de la pastorale, dans un texte très fort. Le lendemain, il amplifiait son propos par une autre allocution devant les évêques venus de toute l’Amérique latine. L’ensemble de ces deux discours constituent une sorte d’encyclique “officieuse”, véritable programme pour le pontificat dont le fil rouge est une autocritique sévère et l’appel à la conversion de l’institution. Le verdict est clair, même sous la forme d’une litote : “Nous sommes un peu en retard en ce qui concerne la Conversion pastorale”.
> Discours aux évêques du Brésil
> Discours au comité de coordination du CELAM
1. Briser le tabou sur les femmes et le schisme silencieux des déçus de l’Eglise
Comme aucun pape avant lui, François se confronte à la question douloureuse des catholiques qui ont quitté l’Eglise, phénomène attesté en Amérique Latine, mais qu’ont connu tous les pays, notamment européens, depuis une cinquantaine d’années. Il évoque ainsi “le mystère difficile de ceux qui quittent l’Église” et se laissent séduire par d’autres propositions.
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Commentaires
Entièrement d'accord avec vous JPSC. Il n'y a rien de nouveau dans ce discours. L'ère Jea-Paul II et Benoît XVI nous a donné du temps pour comprendre combien ces structures pesantes alourdissent encore le caractère institionnel et bureaucratique de l'Eglise. Et voilà que reviennent les vieux discours. Il n'y a pas qu'en liturgie que l'on est revenus aux années 70.
Écrit par : Pierre de Vaquerie | 03/08/2013
Comme quoi, vous n'appréciez une pape que lorsqu'ils entrent dans vos vues !
Écrit par : Jacques Delen | 03/08/2013
@ mizuki. Vous étiez déjà la Barabara Cartland des commentaires idolâtres. Et maintenant voilà les oukhazes. On ne peut plus critiquer. Vous qui taxez les autres de suffisance et dont les écrits respire une auto-suffisance, je vous dis NON. Je n'abandonnerai pas mon esprit critique pour obéir à Madame-je-sais-tout. A bientôt.
Écrit par : Pierre de Vaquerie | 04/08/2013
:-)))
On peut critiquer. J'ai rien "la-contre"! mdrrrr. Mais il y a critique et critique. Et puis il y a l'intensité de la charge!
Bon! admettons que vous trouviez donc à redire sur un agissement du Pape François, ou d'un autre. Il y a deux façons d'aborder le problème;
On attaque immédiatement en disant que la décision x, ou y est mauvaise, pour qui se prend-t-il, et blablabla et blablabla... avec le ton de celui qui sait mieux qui quiconque ce qu'il ferait LUI, si au moins on l'avait choisi pour Pape! et on y va des jugements négatifs sur la personne, et on y va des comparaisons avec prédécesseurs, et patati et patata. On termine en ajoutant quelques ricanements qui sont sensés en dire long sur l'ampleur du jugement négatif et des conséquences dramatiques à venir. Point.
ou bien:
Humblement, parce qu'on sait qu'on est loin d'être digne d'être Pape, et que c'est loin d'en prendr ele chemin, on s'interroge, on interroge d'autres, pour savoir POURQUOI le Pape a décidé ceci ou cela? MIEUX ENCORE! On interroge Dieu, Jésus, Marie, le Saint-Esprit! Ils répondent toujours par la petite voix intérieure, mais il faut tendre l'oreille! la bonne.
POURQUOI juge-t-il LUI qu'il ne souhaitait pas abonder dans le sens de son prédécesseur pour tel situation, ...
Quand on sait le POURQUOI DU COMMENT, on peut avancer dans une plus juste estimation de la situation, et il arrive souvent qu'après on se dise; "il avait raison... maintenant je comprends."
Voilà! c'est tout.
Mais maintenant ... à vous de voir. "Libre Max" ... comme dirait la chanson! Je ne me sens pas du tout l'âme arbitraire ou autoritaire. La preuve c'est que j'argumente les raisons pour lesquelles je pense préférable de "critiquer positivement" que négativement. On ne construit rien sur de la casse! Encore moins quand il s'agit des intentions de Dieu sur le monde.
Mais maintenant à vous de voir les chemins qui vous mènent personnellement à la paix et l'amour. Bonne route sur ces chemins. :-)
Sans rancune, cher Pierre de Vaquerie.
Écrit par : Mizuki | 04/08/2013
Pierre, tout à fait d'accord avec votre réponse !
Il est vraiment difficile ICI de dialoguer dans le respect des autres !
Écrit par : Jacques Delen | 04/08/2013