Quand une opération ratée de changement de sexe débouche sur une euthanasie, c'est conforme à la loi... (01/10/2013)
Lu sur Le Soir :
Une euthanasie après une opération ratée de changement de sexe: « C’est conforme à la loi »
Un homme de 44 ans, qui ne souffrait pas d’une maladie en phase terminale, a été euthanasié après une opération ratée de changement de sexe.
L’homme était né avec un sexe de femme. Il avait subi plusieurs opérations mais le résultat n’était pas à la hauteur de ses espoirs. L’homme se sentait toujours emprisonné dans un corps dont il ne voulait pas, rapporte Het Laatste Nieuws. C’est l’histoire de Nancy devenue Nathan à l’âge de 42 ans car il ne supportait plus son corps de femme. À sa demande, il a été euthanasié lundi.
L’euthanasie a été effectuée sous la supervision du médecin Wim Distlemans de la VUB. Selon ce dernier, toutes les conditions étaient réunies pour y procéder. « On pouvait clairement parler dans ce cas de souffrances psychiques insupportables », souligne-t-il.
Un tel cas est-il conforme à la loi ?
La loi permet d’avoir recours à l’euthanasie quand il y a une souffrance psychique incurable et pas seulement une souffrance physique.
« La personne doit présenter une affection grave et incurable qui lui cause des souffrances mais le législateur a précisé que ces souffrances peuvent être d’ordre psychiques ou physiques, donc la chose est tout à fait envisageable car il peut se trouver des cas où la douleur est contrôlée mais en revanche des questions d’existence, de perte d’autonomie, de dignité surtout se trouvent vraiment bien présentes », a commenté au micro de RTL, Jacqueline Herremans, membre de la commission euthanasie.
Et de préciser : « La décision n’est jamais prise par un seul médecin dans ce cas précis. Un premier médecin s’est intéressé aux caractères graves et incurables de l’affection ainsi qu’aux souffrances psychiques ou physiques inapaisables. Un autre médecin, un psychiatre, spécialiste de la pathologie concernée, s’est intéressé à la qualité de la demande s’il n’y a pas, par exemple, état de dépression passagère ».
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Commentaires
"en revanche des questions d’existence, de perte d’autonomie, de dignité surtout se trouvent vraiment bien présentes"
Entendre : "Madame, vous êtes âgée, vous ne pouvez plus vous déplacer sans l'aide d'une chaise roulante, vous n'êtes plus autonome, vous n'êtes plus digne de l’espèce humaine ! Toi aussi petit enfant qui ne peut marcher qu'à quatre pattes et dépend de tes parents pour subvenir à tes besoins. Tu n'es pas digne du fait de ton manque d'autonomie. Toi encore moins, petit fœtus dans le ventre de ta mère."
Ainsi notre "indignité" commence dès avant notre naissance et fluctue ensuite selon les aléas de notre vie ici bas.
Si notre dignité dépend de notre état de santé, de notre autonomie, de nos capacités psychomotrices ou à subvenir à nos besoins sans l'aide de personne ... il ne doit plus rester grand monde sur terre à être vraiment digne de vivre. Tel cet adolescent qui dépend de ses parents pour sortir après 20h, son manque d'autonomie fait il de lui un être indigne dès lors qu'il considérerait son existence d'ado comme insupportable ?
Notre société est complètement déphasée !
Écrit par : Philippe B. | 02/10/2013
Oui, Philippe B., notre société est déphasée ... La chimie a bien avancé dans ses recherches et applications, nous vivons plus longtemps mais souvent grâce à des produits. Nous sommes plus beaux, plus nets, plus présentables, avec du punch, plus attirants et c'est sûrement un bien. Mais, le physique peut flancher à force d'être constamment stimulé ainsi sans répit. On bascule, on déprime, on est rejeté, on ne trouve plus de sens à sa vie, on veut mourir ... On peut dire que nous vivons sous les dictats de la chimie. C'est un engrenage dans lequel nous sommes tous pris.
Dans les fermes, jadis, il n'y avait pas toutes ses béquilles et on vivait quand même bien, heureux, sans trop de façon, sans trop de pollution et plus sainement. On pouvait même vivre en autarcie...avec un plus, le contact des animaux ...
Il y a des solutions. Revenir à plus de simplicité, de naturel, comme dans les monastères et les couvents...
Pour soigner notre mal-être, non pas les médicaments, mais la spiritualité et le travail.
Et, pour ce temps qui est le nôtre, la spiritualité carmélitaine, avec Thérèse d'Avila, Thérèse de Lisieux, Jean de la Croix. Mais est-il possible de faire marche arrière pour aller plus loin, en conformité avec la volonté du Seigneur ?
Écrit par : Aubelle | 03/10/2013
lisez le dernier livre du pere zanotti sorkine "le passeur de Dieu" c'est magnifique.
je cherche des parents qui souhaiteraient s'unir avec moi dans une association afin de parler justement le l'embrigadement dont auraient été victime leur enfant, c'est le cas pour moi et à l'époque il était mineur;a 18 ans et 4 mois, le voila hormoné, descolarisé, alors que jamais il n'a manifesté quoique ce soit de féminin ni dans ses fréquentations, jeux, vetement, projet professionnel ou autre.
Écrit par : mavonne | 19/01/2014