Paris : Aïda à la sauce anticatholique (08/10/2013)
Lu ICI :
Christianophobie à l’Opéra-Bastille…
Les mises en scène contemporaines de pièces de théâtre ou d’opéras, en disent généralement plus sur les metteurs en scène que sur les intentions des créateurs. La scène des théâtres est devenue une estrade idéologique et politique où les metteurs en scène, avec lourdeur et de manière répétitive, exposent qui son fantasme qui son sectarisme pour “épater le bourgeois” ou endoctriner le bobo… Je remercie mes amis du Salon Beige de m’avoir fait parvenir tôt ce matin – l’avenir appartient à ceux qui se lèvent dès potron-minet… – un courriel qu’ils ont reçu tard cette nuit d’une personne – merci A. V. de votre réaction… à chaud – indignée de la mise en scène lourdement christianophobe de l’opéra Aïda de Giuseppe Verdi, dont la générale se donnait lundi soir à l’Opéra-Bastille de Paris. Impressionnant !
Générale Aïda ce soir. Entre les macchabées dévêtus, pendus et autres corps décharnés habituels à Olivier Py, nous avons eu droit ce soir à l’expression d’une haine virulente et explicite du catholicisme. Prêtres en tenues traditionnelles arborant la croix catholique tout en bénissant un char de combat, prêchant la guerre aux Égyptiens (veut-il plus de victimes de frère Coptes ou s’amuse-t-il de les voir massacrés ?). Étrange manif avec à son centre une légion de prêtres catholiques, arborant des pancartes « Dehors les étrangers ! », « Mort aux étrangers ! »… Mieux : dernier acte avec croix enflammée, et rite par le prêtre de la Sainte Cène sur un autel, avec calice et ciboire, aux chants, par les prêtres, de condamnation à mort. Final grandiose : la cantatrice renverse l’autel et les objets liturgiques en chantant l’indignité des prêtres. Et quelques macchabées de retour à la fin… L’art ne mérite-t-il pas mieux que cette prise d’otage d’artistes par un metteur en scène obsédé par sa sortie du séminaire ?
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Commentaires
Remplacer les anciens prêtres égyptiens par des prêtres catholiques, quelle lumineuse idée. Quand on sait la fascination des francs maçons pour la mythologie égyptienne, et leur aversion pour le catholicisme, on comprend qu'ils aient voulu trafiquer cette œuvre afin de pouvoir la représenter à Paris. Car quand l'on veut être subsidié par le Prince, il faut caresser celui-ci dans le sens du poil. Et comme le Prince à Paris est franc-maçon, la caresse consiste à casser du bois sur le dos des catholiques.
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Un Vincent Peillon, Ministre franc maçon de l'Éducation Nationale, avait été encore plus féroce dans son attaque récente du catholicisme. Et il est toujours bien en poste, comme Ministre de l'Endoctrinement National. Il semble bien que l'anticléricalisme reprenne du poil de la bête en France. Les francs maçons n'ont manifestement pas apprécié la contestation contre leur « mariage pour tous ».
Écrit par : Pauvre Job | 08/10/2013
Ramener la mise en scène de M. Py, certes ridicule sur cette version d'Aïda, à de la christianophobie ou un complot maçonnique, voilà qui fait montre d'un niveau de réflexion bien étriqué.
La musique et le niveau de chant est, comme souvent à bastille, irréprochable !
La mise en scène complètement décalée et provocatrice malgré des décors flamboyants.
Dans l'ensemble, une polémique bien amusante et une version à enterrer rapidement...
Écrit par : Taekwon_JB | 08/10/2013
@ taekwon ... Comment donc un esprit "non étriqué" peut-il comprendre que les anciens prêtres égyptiens aient été transformés sans raison évidente en prêtres catholiques ? Serait-ce l'effet du pur hasard, ou d'une inspiration ? Cela apporte quoi à l’œuvre de Verdi ?
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Pourquoi n'ont-ils pas été transformés en imams, en rabbins, en pasteurs, en popes, en lamas, en gourous, en commissaires du peuple ou en maîtres maçons ? Quitte à vouloir dénaturer l’opéra de Verdi, il y avait l'embarras du choix et de quoi faire. Un esprit "non étriqué" a-t-il une explication rationnelle ?
Écrit par : Pauvre Job | 08/10/2013
C'est clair que le metteur en scène a voulu choquer, provoquer... On peut avoir le sens de l'humour, mais ici il voulait que les artistes jouent ce qu'il avait ressenti et imaginé dans son esprit, sa tête, ses sentiments et surtout faire plaisir à son employeur franc-maçon, comme le dit "Pauvre Job"
J'imagine, moi, le malaise de ses chanteurs ... et spectateurs !
Je pense aussi par ailleurs aux artistes chrétiens, à Brigitte Fossey qui se sent si proche de Ste Thérèse de Lisieux par la pensée et la prière.
Je pense à Benoît Poelvoorde qui sait et dit avoir la foi et aimer l'Eglise...
Je pense à André-Modeste Grétry qui lors de sa communion solennelle, à Liège, fit une prière de demande à Marie : réussir à être un honnête homme et avoir une vie musicale intéressante ...
Le St Père a raison. Ou bien on aime notre Eglise Catholique ou bien on la déteste.
Mais le respect fait partie des droits de l'homme, me semble-t'il encore. Non ?
Écrit par : Aubelle | 09/10/2013
Pas de respect sur terre sans Dieu au milieu de nous, Aubelle. Je suis catégorique. C'est totalement incontournable. Certes l'on dira que même les personnes qui ne connaissent pas Dieu savent aimer et respecter. C'est exact parce que Dieu est logé dans chaque cœur. Mais à partir du moment où, comme l'Esprit du mal, on le refuse, on veut tuer en soi Dieu/amour, et bien petit à petit l'être humain devient incapable de véritable amour et de là respect, car il a fait le choix du dieu/haine. En cet être là est entré l'esprit mauvais.
Pour ma part, face à l'Esprit du mal, qui a envahit les cœurs d'une masse de pauvres "petits de Dieu", ce serait intéressant de méditer l'histoire suivante, tirée de la Bible; Là où Jésus chasse l'esprit du Mal et la triste réaction ... intéressée ... de la population concernée:
(St Mathieu).
"Jésus guérit deux hommes qui ont des esprits mauvais.
Jésus arrive de l'autre côté du lac, dans le pays des Gadaréniens. Deux hommes sortent du cimetière et ils viennent à sa rencontre. Ils ont des esprits mauvais en eux. Ils sont très dangereux, et personne n'ose passer par ce chemin. Ils se mettent à crier: «Fils de Dieu, qu'est-ce que tu nous veux? Est-ce que tu es venu ici pour nous punir avant le moment fixé par Dieu?»
Un peu plus loin, il y a un grand troupeau de cochons, en train de chercher leur nourriture. Les esprits mauvais supplient Jésus en disant: «Si tu veux nous chasser, envoie-nous dans ce troupeau de cochons!» Jésus leur dit: «Allez-y!» Les esprits mauvais sortent des deux hommes et ils entrent dans les cochons. Alors tout le troupeau se précipite du haut de la pente dans le lac, et les cochons se noient.
Les gardiens du troupeau partent en courant. Ils vont à la ville. Ils racontent tout ce qui s'est passé et ce qui est arrivé aux deux hommes. "
Quelle est la réaction des habitants?
"Tous les habitants de la ville sortent pour aller à la rencontre de Jésus. Quand ils le voient, ils le supplient en disant: «Quitte notre pays!» ". Finalement les habitants auraient préférés rester avec ces deux "suppôts du Diable" qui pourtant leur faisait très peur, et leur faisait du mal, car pour les détruire Jésus avait tué tous leur troupeau de cochons! En entrant dans les cochons, le Diable savait bien l'effet que cela ferait sur les habitants; Dieu le savait aussi! Perte de nourriture, perte d'argent, perte d'intérêts humains divers! Les habitant aveuglés par les intérêts du monde, n'ont vu qu'une chose; "manque de nourriture future! perte d'animaux! perte d'argent, souffrances!". Surtout manque de confiance en Dieu! Dieu permet les attaques du malin afin d'affranchir l'être humain. De tout bien comme de tout mal, Dieu en sort le meilleur pour la Gloire de Dieu! L'être humain ne voit pas le Royaume bien évident pourtant de Dieu, qui les attend. Ils ne voit que jusque devant leur bout de nez.
En proposant de méditer sur cette histoire, je veux surtout dire que d'après mon humble avis, rien n'a changer sous le soleil! :-)
Observez notre siècle, nos contrées, pays d'Europe et autres régions richissimes, accepterions-nous d'appeler à l'aide Jésus, de lui demander de chasser le "monstre infernal" et de le précipiter là d'où il vient et où il devrait rester? Même au péril de tous nos avantages humains? Accepterions-nous, pour un réel bonheur, une réelle liberté, et l'avenir de nos enfants, d'éventuelles souffrances pour nous débarrasser des Francs-Maçons dont nous parle si souvent, à juste titre, pauvre Job?
Serions nous prêt à faire entièrement confiance en Dieu qui n'abandonnera jamais les siens, pourvus qu'ils aient confiance en lui en sa Divine Providence toute puissante?
Ou bien préférons-nous vivre au côté de ces "pestiférés" souffrir et nous plaindre à longueur de journées des méfaits de ces démons déguisés, en nous retranchant derrière un certain confort "du monde", et notre trouille proverbiale, se disant "on sait ce qu'on a ... on ne sait pas ce qu'on pourrait avoir ... en suivant Dieu".
Ma question est: Avons-nous confiance, oui ou non en Dieu tout puissant qui nous aime, veut nous donner, en vérité, la vie, la liberté, la paix ? Avons-nous conscience que Dieu ne nous ment jamais.
Écrit par : Mizuki | 09/10/2013