Inde : ouverture d'une "usine à bébés" (09/10/2013)
Lu sur la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org (8 octobre) :
Une "usine à bébés" en Inde
En Inde, à Anand, dans la province du Gurajat, une véritable "usine à bébés" va voir le jour à l'initiave de Nayna Patel, une femme médecin spécialiste de la fécondation in vitro et formée à Singapour, en Angleterre et Corée du Sud. Cette grande clinique de mères porteuses s'adresse aux couples infertiles principalement occidentaux et "abritera des centaines de mères porteuses".
Selon Nayna Patel, "les femmes doivent avoir moins de 45 ans, être en bonne santé et avoir déjà eu au moins un enfant, pour éviter qu'elles ne s'attachent au bébé". Les règles de l'établissement sont extrêmement sévères pour la mère porteuse sur qui repose une grande responsabilité. En effet, que ce soit le médecin, l'hôpital ou le futur couple, aucun n'est responsable d'éventuelles complications qui pourraient intervenir. Face à de telles pratiques, de nombreuses critiques ont émergé: Nayna Patel "exploite la pauvreté et le corps de ces femmes". Elle tente de se défendre en précisant "que les mères porteuses réalisent un travail physique et qu'elles sont rémunérées pour cela".
Actuellement, "le marché indien de la gestation pour autrui est évalué à plus d'un milliards de dollars par an", dans ce "pays où un tiers de la population vit avec moins de 0,6 dollar par jour". L'association pour le droit des femmes All India Democratic Women's a fait part de sa vive inquiétude de "la pratique même de la gestation pour autrui dans un pays où les femmes n'ont pas de ressources financières". Les parents qui souhaitent concevoir un enfant en recourant à cette clinique indienne débourseront la somme de 28 000 dollars, "tarif très inférieur à celui pratiqué aux Etats-Unis" où la gestation pour autrui est autorisée. Les mères porteuses de la clinique toucheront quant à elles 8 000 dollars.
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Commentaires
Les sociétés occidentales marchent sur la tête, elles sont complètement déboussolées. On y dénigre et méprise la mère de famille et l'enfant depuis près d'un siècle. On y vote des lois qui incitent à la destruction des familles, à la non conception d'enfants et à l'élimination d'enfants conçus de manière non planifiée. Ces sociétés se retrouvent bien sûr aujourd'hui en déficit démographique catastrophique.
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Mais par ailleurs, en parallèle à toutes ces dérives, se monte tout un commerce et un marché mondial de l'adoption d'enfant ou de la conception d'enfant, par toutes sortes de méthodes artificielles et payantes. À croire que la conception naturelle d'enfant n'est pas acceptée dans un monde matérialiste, où tout doit se monnayer. Il faut que cela brasse beaucoup d'argent pour que ça plaise.
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Pour les idéologies matérialistes (capitalisme, socialisme, communisme) la seule valeur d'un être humain est celle qui peut se chiffrer en argent, c'est le seul et unique critère de leur philosophie utilitariste. Si c'était possible, ces idéologies nous feraient payer l'air que nous respirons. Elles nous font déjà payer à peu près tout le reste.
Écrit par : Pauvre Job | 09/10/2013
Voici une image très parlante :
http://www.alliancevita.org/wp-content/uploads/2013/03/013-03-18-gestation-pour-autrui.jpg
"Pour connaître leurs origines, les enfants écoutent leur grand-père, ouvrent les albums de famille, ... Moi, j'ai cherché dans les factures."
Source : alliancevita.org
Écrit par : Philippe B. | 09/10/2013