USA : 40 days for life célèbre le succès de sa campagne 2013 (05/11/2013)
Du National Catholic Register :
« 40 Days for Life » (« 40 Jours pour la vie ») célèbre son succès à la fin de la campagne (942)
Depuis 2007, le groupe pro-vie a effectué 2 480 campagnes dans plus de 500 villes et signale que les vies de 7 000 bébés ont été sauvées.
par CHRIS CRAWFORD 04/11/2013
WASHINGTON — Sur un trottoir pluvieux à Washington, D.C., le fondateur de « 40 jours pour la Vie », David Bereit et l’évêque de Bayonne Mgr Marc Aillet, ont rejoint les 15 militants pro-vie en prière à l'extérieur d'un centre de planning familial. Mgr Aillet a entraîné le groupe dans la récitation d’un Rosaire bilingue sur le trottoir animé de la 16e avenue, dans la capitale.
Des veillées similaires ont eu lieu dans tout le pays depuis le 25 septembre, dans le cadre de la récente campagne de « 40 jours pour la vie », qui a pris fin le 3 novembre.
« 40 Jours pour la vie » a pour mission "de rassembler l’ensemble du corps du Christ dans un esprit d'unité au cours d'une campagne ciblée de 40 jours de prière, de jeûne et d'action paisible," selon le site Web du groupe. La mission est réalisée en effectuant des veillées de prière continue à l'extérieur des centres d'avortement et auprès des centres de consultation axés sur l'avortement fréquentés par des femmes pour qu’elles réévaluent leurs projets.
Depuis sa création en 2007, « 40 jours pour la vie » a mené 2 480 campagnes dans plus de 500 villes aux États-Unis et partout dans le monde. Le groupe relève que plus de 575 000 personnes ont pris part à ces campagnes. En plus d'initiatives dans chacun des 50 États, le mouvement s’est élargi à 18 autres pays.
David Bereit de vie a confié au Catholic Register qu'il était « étonné » par campagne de cette année.
« Nous avons vu plus d'enthousiasme et une participation plus importante que par le passé. Les gens reconnaissent que, avec l'Obamacare, le mandat HHS et d’autres défis, la prière est un moyen puissant pour faire la différence, » dit-il. « Les gens constatent que c’est à l'échelon local, à travers la prière, que nous pouvons le plus faire changer les choses. »
Au 1er novembre, les participants avaient signalé un total de 428 bébés sauvés dans tout le pays au cours de la campagne de cette année. Un militant loca, l Dick Retta, qui a dirigé les veillées de prière sur la 16e avenue devant le centre de planning familial depuis 12 ans, a déclaré que cette campagne a sauvé 10 bébés à cet endroit au cours de la campagne actuelle.
Retta apporte des brochures fournissant des renseignements pédagogiques ainsi que des ressources pour les femmes enceintes. Il les tend aux femmes entrant dans le centre dans l'espoir qu'elles choisissent des solutions alternatives à l'avortement. Des brochures similaires sont distribuées par « 40 jours pour la vie ». D'après « 40 jours pour la vie », la campagne est responsable du sauvetage de de plus de 7 500 bébés depuis 2007.
Présence stratégique à Washington
Bereit dit que l'installation sur la 16e avenue est importante pour la campagne en raison de son caractère "stratégique" dans la capitale.
« Lorsque la direction de Planned Parenthood arrive de New York pour faire du lobbying, c'est leur quartier général, » dit-il au Catholic Register. « Nous devons être ici pour témoigner et pour montrer aux employés que le corps du Christ est présent ici et partout. »
Mgr Aillet a déclaré qu'il était « très heureux » de rejoindre Bereit dans la campagne des « 40 jours pour la vie » le 1er novembre. Avec l'aide d'un traducteur, Mgr Aillet a déclaré qu'il était en visite aux Etats-Unis pour rencontrer des associations qui défendent la vie et la famille à l'intérieur et à l'extérieur de l'Eglise. Mgr Aillet a été nommé évêque de Bayonne en 2008 par le Pape Benoît XVI, et est apparu comme une voix contre l'avortement et le « mariage » homosexuel dans son pays d'origine.
En novembre dernier, Bereit et l'évêque ont participé au « Colloque International pour la Vie » animé par Mgr Aillet.
« Je suis ici pour rencontrer David Bereit, pour apporter mon soutien à leur apostolat. Je suis très heureux d’apporter mon témoignage auprès de cet apostolat. » a déclaré Mgr Aillet au Register.
Il a souligné que, dans son pays, il n'y a pas d’initiative pro-vie comme « 40 jours pour la vie ». En France, dit-il, « les choses semblent un peu différentes. … Il n'y a aucune clinique spécialisée dans les avortements. » En outre, ajoute-t-il, « la liberté d'expression est beaucoup plus contrôlée en France. Vous n'êtes pas libres de faire des démonstrations comme [40 jours pour la vie]. »
À la fin du Rosaire, il a remercié la foule de l’avoir accueilli et les a encouragés à continuer de prier.
« Vos prières sont efficaces », leur a-t-il dit. « Vous sauvez des vies. Vous allez rencontrer ceux dont vous avez sauvé la vie au ciel. »
Succès au Texas
Plus tôt cette année, Planned Parenthood a fermé son centre de Bryan, au Texas – l'emplacement de la toute première campagne des « 40 jours pour la vie ».
En 2009, le directeur de l'établissement, Abby Johnson, a quitté son emploi, ce qui a conduit à une célèbre bataille juridique avec le Planned Parenthood et qui a fait d'elle un chef de file du mouvement pro-vie. Johnson a écrit un livre sur son expérience et fait maintenant le tour du pays pour s’adresser aux groupes pro-vie et leur parlee de son expérience à Planned Parenthood.
Dans un entretien téléphonique avec le Register, Johnson a mis à l’actif de « 40 jours pour la vie » de l'avoir aidée à quitter l'industrie de l'avortement.
« J'ai su que je voulais quitter après avoir vu un avortement guidée par échographie, » se rappelle Johnson « mais je ne savais pas vers qui me tourner. Alors j'ai tendu la main aux personnes qui avaient été prier à l'extérieur de ma clinique avec « 40 jours pour la vie ». Ils ont toujours dit qu'ils m'aideraient si je voulais partir, alors j'ai juste dit, « J'ai envie de quitter. Pouvez-vous m'aider? »
Johnson se souvient que les militants pro-vie ont rapidement pris la balle au bond et se sont efforcés de l'aider à trouver d'autres possibilités d'emploi.
D'après le site web de « 40 jours pour la vie », 83 employés de centres d'avortement ont quitté leur emploi et ont fait appel à l’aide des militants de « 40 jours pour la vie ».
Johnson a commencé sa propre activité « And Then There Were None », qui consiste à aider spécifiquement des employés de centres d'avortement et des praticiens de l'avortement à quitter leur emploi dans l'industrie de l'avortement. Elle a indiqué que son activité l’a mise en contact avec 86 personnes qui ont quitté ou ont l'intention de quitter l'industrie de l'avortement. Johnson a déclaré qu'environ un quart de ces travailleurs ont été directement influencés par le témoignage public généré par les campagnes de « 40 jours pour la vie ».
En se concentrant sur l'avenir
Lors de la veillée le 1er novembre, Bereit était optimiste quant à l'avenir de « 40 jours pour la vie ». « Chaque fois que nous faisons une campagne, nous avons de nouvelles villes. Nous avons vu récemment plus d’une douzaine de nouvelles régions qui sont venues vers nous. Je nous vois certainement nous étendre à l'avenir », a-t-il dit.
Il a ajouté que l'impact de la campagne continue bien au-delà de la fin de la période de 40 jours.
« Pour 33 % des gens, c'est la première activité pro-vie qu'ils font, » dit-il. « Ceux qui ont commencé avec « 40 jours pour la vie » réalisent quelle différence ils peuvent faire. Leur travail se poursuite à travers l’aide dans les centres de crise de grossesse, en éducation, en aide juridique, et en activité politique avec des groupes comme le « Susan B. Anthony list » ainsi que dans l’accompagnement apporté sur le trottoir au-delà des « 40 jours pour la vie ».
Le correspondant de Register Chris Crawford est le directeur de l’activité pro-vie pour les catholiques de la George Washington University.
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