Le calvaire des chrétiens du Moyen-Orient (21/11/2013)

Sur JOL Press : Moyen-Orient: le calvaire des chrétiens face à l'islamisme

Le pape François rencontre, jeudi 21 novembre au Vatican, les patriarches et archevêques majeurs des Églises orientales, afin de réfléchir à l’aide qui pourrait être apportée aux communautés chrétiennes vivant dans des zones de tension telles que la Syrie, l’Irak ou l’Égypte, et qui craignent la montée de l’islamisme radical. Entretien avec Mgr Pascal Gollnisch, prêtre catholique français, directeur général de l’Œuvre d’Orient, association consacrée à l’aide aux chrétiens d’Orient.

JOL Press : Le pape rencontre aujourd'hui, au Vatican, les patriarches et archevêques des Églises orientales. Que doit-on attendre de cette rencontre ?

Mgr Pascal Gollnisch : Cette rencontre prend place dans ce que l’on appelle la plenaria de la Congrégation pour les Églises orientales, c’est-à-dire une réunion de tous les conseils de cette Congrégation, qui est composée de cardinaux et d’évêques du monde entier. 

C’est une réunion habituelle – la dernière a eu lieu en 2009 avec Benoît XVI – qui permet de discuter des orientations à prendre pour les trois années à venir. À cette occasion, le pape rencontre les patriarches des Églises historiques – Antioche, Alexandrie, Jérusalem, Damas, Bagdad – et les archevêques majeurs – sortes de patriarches dans des pays comme l’Ethiopie, l’Ukraine, la Roumanie, et l’Inde.

Ils vont pouvoir s’exprimer devant le pape et dire quelles sont leur préoccupations. Plusieurs points devraient être évoqués : la vie de ces Églises dans les pays qui sont actuellement en conflit – la Syrie, l’Égypte et l’Irak en particulier –, les négociations diplomatiques entre le Saint-Siège et l’État d’Israël pour fixer le statut administratif des communautés chrétiennes en Terre sainte, la manière dont fonctionnent ces Églises, la question du dialogue interreligieux et des relations avec l’Islam.

Une autre question qui sera sûrement abordée concerne la diaspora des chrétiens orientaux qui ont quitté leur pays d’origine. Cette diaspora est importante, notamment en Europe – par exemple en Suède – mais aussi au Canada, aux États-Unis, en Amérique latine et en Australie. Cette diaspora appauvrit d’un côté les territoires historiques, mais peut en même temps être une force car les chrétiens de la diaspora apportent un soutien à leur Église d’origine.

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