A peine 14 nouveaux prêtres cette année en Belgique (22/08/2014)
Selon « La Libre » (avec Belga) :
« La Belgique compte cette année à peine quatorze nouveaux prêtres dont la moitié sont d'origine étrangère, selon un tour d'horizon réalisé par l'Agence Belga. L'évêché de Namur remporte la palme avec 7 ordinations suivi par l'archidiocèse de Malines-Bruxelles qui en totalise six. L'évêché de Gand ferme la marche avec une seule ordination. Aucune n'aura lieu dans les évêchés de Bruges, Hasselt, Anvers, Liège et Tournai. A Namur, trois des nouveaux prêtres sont Belges tandis que les autres viennent du Paraguay, du Brésil, d'Italie et du Bénin et cinq d'entre eux appartiennent, en outre, aux nouveaux mouvements religieux comme le Chemin Néocatéchuménal et la Fraternité de Tibériade.
Concernant l'archidiocèse de Malines-Bruxelles, trois des nouveaux prêtres sont d'origine belge tandis que les trois autres sont étrangers. Trois de ces nouveaux prêtres - dont deux étrangers - sont, par ailleurs, membres de la Fraternité des Saints Apôtres érigée le 7 avril 2013 par Mgr Léonard. Ils rejoindront ensuite deux paroisses bruxelloises.
Le manque de prêtres est toutefois de plus en plus criant en Belgique. Certains évêchés comme Malines-Bruxelles font appel depuis plusieurs années à des prêtres étrangers alors que d'autres y sont fermement opposés. Les prêtres d'origine étrangère ne connaissent en effet souvent pas les habitudes pastorales locales et les expériences avec des prêtres étrangers ne se sont pas toujours révélées heureuses.
Des fédérations de paroisses ont été érigées voici quelques années pour répondre au manque de vocations mais à l'heure actuelle toutes les fédérations ne disposent pas de leur propre prêtre.
Réf. A peine 14 nouveaux prêtres cette année en Belgique
Cette situation interpelle les communautés de fidèles les plus actives, dès lors qu’à l’exception de Mgr Léonard, les autorités diocésaines semblent demeurer dans le brouillard stratégique le plus opaque. A Liège, l’unique ordinant a décidé de postposer d’un an la décision relative à son ordination sacerdotale. Il ne faut pas, entre autres, exagérer les problèmes d’ « inculturation » des prêtres étrangers, souvent africains, qui ont beaucoup à nous apprendre sur un point fondamental : le sens de la foi, qui transcende toutes les sociologies religieuses du monde. JPSC.
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Commentaires
Le gros problème avec certains prêtres africains est... qu'ils ne sont pas prêtres du tout... On a peu de moyens de contrôle sur leur véritable situation, ce sont parfois des gens munis de faux documents qui viennent en Europe pour entretenir leurs femmes restées au pays : où d'ailleurs ils retournent régulièrement. Je tiens ces informations d'un milieu orthodoxe. Ceci dit, ce ne sont que des on-dit. Je souhaite vraiment me tromper et ne veux en aucun cas lancer la suspicion sur les vrais prêtres africains qui sont souvent beaucoup plus catholiques et croyants que certains de nos dinosaures progressistes européens. Que Dieu me pardonne d'avoir dû dire ceci.
Écrit par : Besonhé M | 23/08/2014
ordinand(us) !
Écrit par : LPJ | 26/08/2014