Liège, église du Saint-Sacrement : messe et imposition des cendres le mercredi 18 février 2015 à 18h00 (18/02/2015)
Ouverture du carême 2015
EGLISE DU SAINT-SACREMENT
Boulevard d'Avroy, 132
MERCREDI 18 FEVRIER 2015 À 18 HEURES MESSE ET IMPOSITION DES CENDRES par l’abbé Claude Germeau Chants grégoriens et Motets traditionnels Repons « Emendemus » de la procession des cendres Kyriale XVIII Extraits du propre de la messe « Misereris » Psalmodie des psaumes 50 (latin) et 129 (français) Hymne du carême schola, orgue (Mutien-Omer Houziaux ) et violoncelle (Octavian Morea) Possibilité de se confesser |
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tel. 04.344.10.89 ou sursumcorda@skynet.be
Repons "Emendemus" (version polyphonique, William Byrd, 1539-1623)
Comme toute fête du calendrier chrétien, le mercredi des cendres, par lequel débute le carême, se situe en référence à la fête des fêtes qu’est Pâques qui célèbre le passage de la mort à la résurrection du Christ. Fête tellement importante qu’elle est célébrée durant cinquante jours (de là vient le mot Pentecôte), et qu’elle est précédée d’une préparation de quarante jours. Le mot "carême" est la contraction du mot latin quadragesima, qui signifie quarantième -sous-entendu : jour, le quarantième jour étant le jour de Pâques.
Cette préparation est un temps de cheminement spirituel, tout entier orienté vers Pâques, pour ceux qui se préparent à être baptisés à la veillée pascale et pour tous les fidèles. Il est marqué par le jeûne (privation), la prière et le partage (charité, solidarité), et pas seulement comme pratique à observer - d’ailleurs le plus discrètement possible mais véritable démarche spirituelle. La durée de quarante jours est à mettre en relation avec les 40 jours de Jésus au désert précédant sa vie publique, eux-mêmes en relation symbolique avec les quarante ans de traversée du désert par les Hébreux avant l’entrée en Terre promise.
C’est pour tenir les quarante jours de jeûne et de privation, en dehors des dimanches qui sont toujours jour de fête et de résurrection - même en temps de Carême - que le début de celui-ci fut avancé au mercredi avant le 1er dimanche de carême. La cendre évoque la faiblesse de l’homme (cf. Genèse 3, 19 "Souviens-toi que tu es poussière…"), elle évoque aussi le péché et la fragilité de l’homme (cf. Sagesse 15, 10 ; Ézéchiel 28, 18 ; Malachie 3, 21) et son regret du péché (cf. Judith 4, 11-15 ; Ézéchiel 27, 30). Pour les chrétiens, l’imposition des cendres est, avant tout, un rite pénitentiel dont la signification est portée par la phrase que prononce le prêtre en faisant le geste : "Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle." (Marc 1, 15).
Hymne du carême "Attende Domine":
Saint Césaire d’Arles, Ve siècle : "Ne tarde pas, dit le Seigneur, convertis-toi à Dieu, et ne diffère pas de jour en jour." Ce sont les paroles de Dieu et non les miennes; vous ne les avez pas entendues de moi, mais moi je les entends avec vous : "Ne tarde pas, dit-il, convertis-toi au Seigneur." Mais toi tu réponds : "Demain! demain!" (dans le latin du texte : "Cras! cras!") Quel croassement de corbeau! Comme le corbeau envoyé de l'arche n'y est pas revenu et, maintenant qu'il est vieux, dit encore : Demain! demain! C'est le cri du corbeau : tête blanche et coeur noir. Demain! demain! c'est le cri du corbeau : le corbeau n'est pas revenu à l'arche, la colombe est revenue. Qu'il se perde donc, le croassement du corbeau, et que se fasse entendre le gémissement de la colombe." |
JPSC
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Commentaires
Je reviens de la messe des cendres célébrée ce soir à l’église Saint-Sacrement à Liège : l’église était pratiquement comble. Plusieurs personnes m’ont dit avoir vu l’annonce de cette messe sur internet : comme ni le site du diocèse, ni celui de l’unité pastorale du centre-ville n'avaient relayé l'information, ce ne pouvait être que sur le site web du Saint-Sacrement ou sur Belgicatho : toujours bon à savoir…
Écrit par : Tchantchès | 18/02/2015