Aux Etats-Unis : le soutien à l’avortement en baisse, le nombre d’avortements aussi (20/02/2015)
Du Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :
Etats-Unis : le soutien à l’avortement en baisse, le nombre d’avortements aussi
Selon un nouveau sondage de Marist Poll, 84% des Américains ne sont pas favorables au fait de permettre l’avortement, et surtout pas au-delà des trois premiers mois de la grossesse.
D’après cette même étude, 60% des Américains jugent l’avortement « moralement inacceptable » tandis que 64% pensent que le taux d’avortement aux Etats-Unis est supérieur à ce qu’il devrait être.
78% des sondés sont favorables à une notification parentale dans le cas de l’avortement d’une mineure, 68% s’opposent au financement public de la pratique de l’avortement (rien qu’en 2013, Planned Parenthood, la plus grosse association mondiale promouvant l’avortement, a reçu 540 600 000 dollars du contribuable) et 60% soutiennent la possibilité pour un praticien de faire appel à l’objection de conscience.
Ce sondage se reflète aussi dans la réalité : avec 1,06 millions d’avortements pour 316 millions d’habitants, les Etats-Unis sont à leur niveau le plus bas depuis 1975 (1,03 millions d’avortements pour 215,5 millions d’habitants).
Source : Atlantico
11:58 | Lien permanent | Commentaires (7) | Facebook | |
Imprimer |
Commentaires
Question:
qu'est-ce qu'un homicide volontaire avec préméditation commis en bande organisée??
C'est un acte qui met fin à une vie qui sans cet acte se serait prolongée, acte commis délibérément et soigneusement préparé quant au lieu, temps et méthode, que l'on se met à plusieurs pour le réaliser.
Écrit par : Nostradamus | 20/02/2015
La plupart des mères qui font tuer leur enfant le font "sous la pression" du père, de leur famille ou de la société qui menacent de ne pas l'aider à élever son enfant. Il faut parfois beaucoup de courage à la mère pour ne pas céder à ces chantages.
Au lieu de financer avec l'argent public l'avortement il serait plus "normal" de financer l'aide aux mères et aux familles.
Écrit par : Shimon | 20/02/2015
Il appartient à chacun de nous, individuellement, ici et maintenant, de soutenir les politiques et les politiciens qui défendent la famille et le respect de la vie, de son début à sa fin naturelle.
Il faut prendre conscience que pour des raisons purement électoralistes les politiciens vont toujours dans le sens du désir de la majorité. La majorité des personnes veut être inconsciente de la réalité de l'avortement et est manifestement est prête à tuer l'enfant dans le ventre de sa mère pour des raisons financières ou des raisons de confort. Il faut donc aussi informer et informer encore, malgré les menaces de gouvernements de plus en plus totalitaires.
Écrit par : Sigismond | 23/02/2015
Personnellement je considère qu'un nouvel être humain existe dès la fusion de la membrane du spermatozoïde avec la membrane de l'ovule et pénétration du spermatozoïde dans l'ovule, c'est-à-dire dès la fécondation, dès la (re)constitution d'un génome complet, diploïde, viable.
A partir de ce moment, un contrôle « interne » « autonome » « indépendant » « irréversible » d'un développement structuré se met en route. Le développement de ce nouvel être n'est pas sous le contrôle de la mère qui l'héberge.
Le nouvel être vivant a toutes ses caractéristiques propres, génétiques, épigénétiques et tissulaires, à nulle autre semblables. Il devient lui. A partir de ce moment, à partir de la pénétration de l'ovule par un unique spermatozoïde, qui réalise une nouvelle cellule diploïde, une nouvelle vie existe, différente, avec son dynamisme propre, vie qui n'appartient à personne.
Une vie qui pendant quelques heures sera certes unicellulaire ; mais une bactérie n'est-elle pas vivante ? Le début de la vie n'est pas le résultat d'un consensus politique ou d'une réflexion philosophique, c'est un fait scientifique.
Mais on peut discuter des « droits » à accorder à une vie humaine. Cela n'est pas une réalité scientifique. Les juifs ou les noirs ont-ils des droits, les esclaves ou les embryons ont-ils des droits ? Pour vendre des esclaves il a suffit de les déclarer non humains.
Écrit par : Lucas | 23/02/2015
@ Nostradamus
Je voudrais ajouter que la constitution de « bandes organisées » est loin d'être toujours spontanée, que certains y sont incorporés à leur corps défendant et contre leur gré, qu'il s'y adjoint des faux en écriture (fausses déclarations) et falsification des dossiers médicaux, et parfois une subornation de témoin pour neutraliser toute velléité d'opposition ou de délation.
Il s'agit donc non pas d'un crime mais d'actes criminels en série.
Écrit par : Levi | 23/02/2015
@ Nostradamus, @ Levi
Je voudrais revenir sur mon commentaire du 20 février. Incontestablement l'avortement comme l'euthanasie sont des crimes, des meurtres « de sang froid ». Mais je suis opposé à toute poursuite judiciaire de ceux qui sont amenés « par les circonstances » à de telles extrémités ; et aussi opposé à la poursuite des médecins ou assistants qui les commettent et en font leur gagne pain.
Il me revient à l'esprit ce vers de Victor Hugo dans la légende des siècles :
« et l’œil était dans la tombe qui regardais Caïn ».
et
« Hypocrite tu vois la paille dans l’œil de ton voisin et tu ne vois pas la poutre dans le tient. »
Écrit par : Shimon | 23/02/2015
Pour moi, la seule chose efficace est de faire voir, de faire sentir, la beauté d'une relation stable qui s'ouvre sur le don de la vie, mais aussi de la réelle possibilité de reconstruire, encore et encore, une relation blessée. L'important est la très difficile mission d'accepter une vie telle qu'elle vient, dans les circonstances où la vie nous ont placé.
Plutôt que de blâmer ou condamner, soutenons et encourageons.
Écrit par : Shimon | 23/02/2015