En 2002, lorsque la loi sur l’euthanasie et le suicide était passée – les Pays-Bas furent le premier pays au monde – son recours devait être une exception, dictée par la compassion, pour des personnes en fin de vie dont les souffrances étaient jugées « insupportables et interminables ». Puis le droit de mourir s’est étendu, revendiqué pour les malades en fin de vie, les malades mentaux, ceux souffrant d’imperfection ou de problèmes physiques ou tout simplement fatigués de vivre. Mais « pour NVVE, cela ne suffit pas, il faut que tout le monde, personnes malades et en bonne santé, puisse y avoir accès », commente Tempi.it en rapportant les faits, « comme s’il s’agissait après tout d’une nouvelle manière ‘naturelle’… de mourir » !
L’association argumente : « L’année dernière, aux Pays Bas, la ‘bonne mort’ a été administrée officiellement à 5 306 personnes – Tempi.it corrige : « en réalité, les victimes étaient au moins 6 000 » –, soit une augmentation de 182 % par rapport à 2002. Selon le directeur de l’association, Robert Schurink, « la société est prête » pour la Kill pill, surtout « la génération du baby boom » où les gens veulent « avoir le contrôle de leur vie ». Et cette expérience qu’elle veut faire ? Juste « pour s’assurer que la Kill pill ne sera pas utilisée pour un suicide, un abus ou un homicide mais seulement pour se procurer la « bonne mort » ??!!!
Commentaires
http://alexschadenberg.blogspot.be/2015/11/netherlands-euthanasia-lobby-pushs-kill.html
" The concept of the kill pill comes from a few "academics" who philosophically believe that death is the ultimate freedom. They really don't care that their philosophy threatens the lives of the many so a few academics can say - "I am free.""
Écrit par : Philippe B. | 23/11/2015