A Pampelune : une exposition "artistique" sacrilège avec des hosties consacrées (24/11/2015)

Lu sur le site de Famille Chrétienne (Guilhem Dargnies) :

À Pampelune, une profanation d’hosties sous couvert « artistique »

À Pampelune (Espagne), un artiste a profané des hosties consacrées avec l’aval de la municipalité. Une association d’avocats chrétiens(1)réagit. Explications avec sa présidente, Me Polonia Castellanos.

Que s’est-il passé à Pampelune ?

La mairie a autorisé la tenue d’une exposition au cours de laquelle des hosties consacrées soustraites au service de la communion des fidèles ont été disposées sur le sol pour former le mot « pédérastie ». L’auteur de cette exposition a également posé nu devant ces hosties consacrées. Sont aussi exposées des photos où l’on voit l’auteur de ces faits à la messe, comme s’il communiait. Mais en fait de communier, il mettait l’hostie consacrée de côté, en vue de la réalisation de cette exposition. L’auteur revendique avoir ainsi subtilisé 248 hosties consacrées. Quant aux photos, elles ont également été publiées sur les réseaux sociaux.Depuis, nous avons envoyé une alerte. Un destinataire s’est rendu à l’exposition et il a emporté, pensons-nous, toutes les hosties consacrées pour les déposer en lieu sûr, dans une église. C’est-à-dire là où elles doivent être !

Depuis, vous avez également déposé plainte…

Oui, parce que ces faits sont constitutifs d’un délit au sens du code pénal espagnol. À ce stade, nous avons déposé plainte contre l’auteur du délit uniquement. Et nous avons demandé à la mairie de Pampelune de fermer cette exposition et de retirer cette œuvre profanatoire. Si, d’ici jeudi, la mairie de Pampelune ne retire pas cette œuvre, nous déposerons plainte également contre la mairie pour complicité – de fait, l’adjointe à la Culture elle-même a inauguré cette exposition – et pour avoir permis que tout ceci soit réalisé dans un espace municipal financé par les impôts de tous les citoyens.

 

En quoi consiste le délit ?

En réalité, il y a trois faits que nous reprochons à leur auteur : avoir volé les hosties consacrées, les avoir profanées et avoir porté atteinte aux sentiments religieux. Ces trois faits sont constitutifs de deux délits régis par les articles 524 et 525 du Code pénal : la profanation et l’atteinte aux sentiments religieux. Avec de tels agissements, nous nous sentons insultés et agressés.Pourquoi vous contenter d’une plainte ?La plainte est une exigence adressée à l’auteur pour que la loi soit respectée. Elle intervient avant une éventuelle convocation devant les tribunaux. Elle exige que l’auteur des faits soit puni de plus de deux ans de prison et du paiement d’une amende. D’autre part, cette personne a des antécédents judiciaires au plan pénal. Il a déjà été condamné à de la prison. S’il y a des suites à cette plainte, et qu’un juge nous donne raison, peut-être l’auteur ira-t-il en prison.

La plainte est une exigence adressée à l’auteur pour que la loi soit respectée.

Nous savons qu’une année entière pourrait s’écouler avant qu’un juge ne tranche l’affaire. Dans la plainte, donc, nous avons également demandé une mesure de précaution qui consiste à retirer l’exposition. Parce que, sans cela, cette exposition restera ouverte au public, notamment pendant toute la période de Noël.

C’est également le sens d’une pétition que vous avez récemment mise en ligne(1) 

Effectivement. Nous l’avons mise le 22 novembre à midi. Et en moins de 24 heures, nous avons déjà eu plus de 50 000 signataires !

Ne craignez-vous pas que la médiatisation de cette affaire fasse une publicité gratuite à cette initiative ?

Nous comprenons que l’auteur de cette initiative est un artiste médiocre qui recherche la polémique. Mais nous ne pouvons pas laisser passer quelque chose d’aussi grave. Ce qui nous intéresse aussi, c’est d’éviter qu’une municipalité consente à ce genre de chose. Notre objectif ultime est que les pouvoirs publics respectent tous les citoyens et appliquent la loi. Parce qu’une autorité publique qui ne le ferait pas, c’est une autorité bananière. Nous ne serions plus dans une démocratie.

Guilhem Dargnies

(1) Abogadoscristianos.es

Une manifestation a eu lieu contre cette exposition, comme le rapporte le Salon Beige :

Manifestation à Pampelune contre une exposition profanatrice et blasphématoire

"Grand soutien populaire à Pampelune pour la manifestation contre l’exposition blasphématoire perpétrée par l’ «artiste» Abel Azcona qui expose des hosties consacrées volées et profanées gisant au sol en formant le mot « Pédérastie ».

L’organisation « Mas Libres » a réuni un grand nombre de citoyens de la ville de Pampelune pour exiger la fermeture immédiate de cette exposition blasphématoire. La manifestation, qui a duré une trentaine de minutes, accueillaient des familles entières, des gens de tous âges qui ont scandé, entre autres choses, «Maire, démission », puisque cette exposition antichrétienne est organisée avec le soutien de la mairie. 

«Nous exhortons le maire de Pampelune à fermer immédiatement cette exposition qui est une atteinte à nos convictions religieuses », a communiqué MásLibres.org (...)

Mgr Francisco Perez a appelé mercredi à deux messes de réparation après le vol d’hosties consacrées , une en la cathédrale de Pampelune qu’il célébrera et l’autre à l’église de Tutela, dite par l’évêque auxiliaire, Mgr Juan Antonio Aznárez Cobo . Dans une interview à Alpha & Oméga, Mgr Perez dit avoir déposé une plainte pénale: « Nous avons le droit d’aller devant les tribunaux civils contre un tel acte sacrilège qui blesse notre foi« . « C’est un sacrilège blasphématoire. Il déprécie, dévalue et ridiculise l’Eucharistie, qui est la présence réelle du Christ dans la forme la plus sacrée pour un catholique « . Mais en plus d’une offense qui «blesse les sentiments les plus profonds des croyants« , l’archevêque de Pampelune le juge comme « un acte criminel« , et a donc présenté à la cour « une plainte pénale« .

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