L’enseignement catholique au nord du pays travaille à un modèle scolaire dans lequel les autres religions et philosophies jouent un rôle important, laissant par exemple plus d’espace aux symboles tels que le voile, et qui prévoit éventuellement des endroits pour prier.
«C’est un projet ambitieux», souligne Lieven Boeve, du Katholiek Onderwijs Vlaanderen.
L’objectif est d’utiliser le modèle des écoles de dialogue pour attirer davantage d’élèves de confession musulmane, mais aussi de renforcer l’identité catholique. «Nous n’allons pas mélanger les religions, mais dans une école de dialogue, il y a par exemple de la place à côté d’une chapelle pour une salle de prière pour les musulmans ou le voile», déclare Didier Pollefeyt, de la KU Leuven.
Quand on sait le sort qui a été réservé aux chapelles dans la plupart des écoles catholiques et le peu de célébrations qui y sont organisées, on ne peut s'empêcher de souligner le paradoxe que constitue cette détermination à y faire entrer le culte musulman...
Facebook
Imprimer
Commentaires
Cependant cela comporte, comme pour la religion catholique, que des comportements collectifs réduisent la perception d’une responsabilité personnelle de l’attitude religieuse et de la compréhension de la charité. Celles-ci sont indispensables pour ne pas se laisser entraîner par des phénomènes de masses qui trop souvent sont engendrés par des motivations inconscientes de triste qualité.
Écrit par : KERKEFAS | 04/05/2016
l’enseignement catholique va donner des cours de religion musulmane et y incluant même des sessions de prière. Cependant cela comporte, comme pour la religion catholique, que des comportements collectifs réduisent la perception d’une responsabilité personnelle de l’attitude religieuse et de la compréhension de la charité. Celles-ci sont indispensables pour ne pas se laisser entraîner par des phénomènes de masses qui trop souvent sont engendrés par des motivations inconscientes de triste qualité.
Écrit par : KERKEFAS | 04/05/2016
Quel empressement à embrasser proactivement la future religion dominante de Belgique.! Cet argent ne serait-il pas mieux investi dans l'ouverture de chapelles, la pastorale des jeunes et la formation des professeurs de religion catholique? N'y a-t-il plus personne pour oser parler de Jésus aux jeunes musulmans? Ces écoles ont-elles oublié leur mission?
Quel message voulons-nous faire passer ? Que toutes les religions se valent ? Qu'une mosquée ou une église, c'est pareil ? Ou bien ce choix n'est-il dicté que par pur opportunisme économique?
Si le sel s'affadit...
Écrit par : Rédaction Diakonos | 04/05/2016
Oui, peut-être y a-t-il un opportunisme économique si c’est au remplissage des classes que l’on pense. Mais il y a d’autres causes et d’autres visées ! D’abord, l’abandon de la religion catholique et de sa pratique par une grande part du peuple dit chrétien. Ensuite, le souhait d’une minorité au pouvoir d’éradiquer ladite religion. Enfin, et surtout, la peur ! La peur de déplaire, la peur de représailles, la peur des conséquences du laxisme européen dont profitent de façon éhontée ceux qui envahissent l’Europe sous l’appellation souvent édulcorante et fallacieuse de réfugiés ou de migrants.
Comme le scandaient il y a quelques années, sur l’air des lampions, des manifestants, sans trop savoir de quoi il s’agissait et quelles en seraient les conséquences : « Ce n’est qu’un début ! » ? Comme le dit Diakonos, le sel s’est affadi… et le terrorisme a gagné ! Nous avons semé le vent, nous récolterons la tempête. Honte à l’Europe !!
Écrit par : Jacques | 07/05/2016
Belle initiative hélas trop timide à mon goût. Tant qu'on y est et afin de ne pas froisser les non-chrétiens, pourquoi ne pas supprimer les cours de religion faussement appelés "catholiques"? Mieux encore: enlevons le mot "catholique" qui ne sert plus que de vernis et remplaçons-le par le mot "syncrétiste". "Ecoles syncrétistes", "Enseignement syncrétiste", voilà qui serait enfin plus clair. Jean-Pierre Snyers
Écrit par : Jean-Pierre Snyers | 07/05/2016