Le sexe et les toilettes : le problème qui agite l'opinion américaine... (27/06/2016)
Les Turcs étaient aux portes de Constantinople, le concile discutait du sexe des anges. Maintenant que le terrorisme islamique sévit dans tout le monde libre et chrétien, en particulier aux Etats Unis – souvenons-nous du massacre d’Orlando – on y discute du sexe des toilettes. Le problème qui depuis quelque temps agite l’opinion américaine est de savoir quelles toilettes doivent utiliser les "transgenres", minorité cependant minuscule.
Les parlementaires de Caroline du nord avaient voté en urgence le 23 février une loi obligeant les usagers à utiliser les toilettes correspondant à leur "sexe biologique". L’objectif de cette loi était de contrer un décret adopté la veille par la municipalité de Charlotte qui permettait aux transgenres d'utiliser les sanitaires du sexe auquel ils s'identifiaient.
Après la défaite enregistrée par les conservateurs sur la question du mariage homosexuel, une nouvelle ligne de front a été ouverte sur l’usage des toilettes. Alors que les gouverneurs républicains du Dakota du sud et de Géorgie choisissaient de bloquer cette législation jugée restrictive, le gouverneur de Caroline du sud, Pat Mc Crory, décidait de valider la loi votée par les élus de son Etat, suivi par son homologue du Mississipi. Comme de bien entendu, le choix du gouverneur de Caroline du Nord a été dénoncé par des artistes : Bruce Springsteen, Bryan Adams, Cindy Lauper ou encore le Cirque du Soleil ont annulé des représentations en représailles. Des entreprises ont fait de même, PayPal a renoncé à la création de 400 emplois à Charlotte, deutsche Bank 250 autres. McCrory a réagi en limitant la portée de la loi aux établissements publics, un geste jugé insuffisant par ses détracteurs et les autorités fédérales qui demandent sa suppression.
Les partisans d’un usage libéral des toilettes, autorisant les "transgenres" à utiliser les toilettes correspondant au sexe auquel ils se sentent appartenir, seraient maintenant faiblement majoritaires, au point que Donald Trump le futur candidat républicain fait preuve d’ouverture sur la question.
Le gouvernement Obama, affirme que l’accès aux toilettes et aux vestiaires publics doit se faire selon le sexe auquel un élève s’identifie et non selon son sexe de naissance. Ces recommandations ne concernent que l’enseignement public, des écoles aux universités. Elles n’ont pas force de loi mais avertissent les autorités locales de l’enseignement public qu’elles risquent de perdre leurs subventions fédérales si elles ne s’y conforment pas.
Il n’empêche : une civilisation qui se mobilise pour un problème aussi trivial apparaît bien proche de disparaître. Comme Constantinople.
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Commentaires
Une personne qui se baignait seins nus dans une piscine de Stockholm a été exclue de l’établissement. Elle a saisi le "médiateur des discriminations", qui a conclu que le délit de discrimination sexuelle était constitué. Au motif que cette personne est "transgenre", donc un homme dans sa tête et non une femme, or un homme se baigne torse nu. En effet, il résulte de l’avis du médiateur que toute femme peut donc nager seins nus puisque personne ne peut savoir si elle est une femme ou un homme dans sa tête...
Un autre cas entendu dans une émission sur Eur1 : on expliquait que pour les fouilles où c'est un homme qui tâte les hommes et une femme les femmes, c'était problématique pour les transgenres... et qu'il faudrait que les policiers réfléchissent à cela !...
Gageons que nos députés européens ou autres parlementaires trouveront surement des solutions à ces problèmes d'une importance majeure !
Pour ma part, j'ai déjà prévu d'aller dorénavant dans les toilettes publiques... du coté feminin ! Non pas que j'ai changé de genre mais parce qu'elles sont souvent bien plus propres !...
;o)
Écrit par : Lysanias | 27/06/2016
Le monde devient fou. Nier la loi naturelle instituée par Dieu montre que l'on applique consciencieusement le décret lancé par Carl Max: "Dieu est mort". Chacun s'établit sa propre loi et doit vivre sa propre vie selon ses désidérata. Nous nous acheminons doucement dans le règne de l’anarchie esquissé il y a quelques décennies par certains illuminés
Écrit par : Guillaume | 28/06/2016