BELGICATHO

Je suis peut être trop optimiste mais la pétition pour le maintien de la Fraternité des Saints apôtres a bien démarré en Flandre . Elle vient seulement d'être traduite .....qu'on se le dise;

Écrit par : thérèse | 22/08/2016

j'ai une amie dont le père a été inhumé en Flandre, La paroisse a expliqué à la famille qu'il ne pouvait pas y avoir des funérailles avec messe dans cette paroisse.
Le père était un membre actif de l'équipe paroissiale, un membre de la famille est prêtre.
Lisez bien : sous prétexte d'égalité, les funérailles avec messse ont été refusées ! La famille était extrêmement choquée ! Incroyable !

Écrit par : Marie | 22/08/2016

La situation de notre clergé est désastreuse chez nous, les Belges néerlandophones. Les Evêques donnent toute leur énergie afin de combattre notre Foi. Combat cataclysmique, où il nous faut révérer les anneaux épiscopaux de ceux qui cherchent à nous détruire !

Il est souvent l'isolation pour les Chrétiens catholiques ici. On voit vraiment une voile de mort spirituelle étendue sur nos provinces.

Quant aux liturgies novus ordo de nos Pasteurs ; je préfère de rester à la maison plutôt que d'assister à ces manifestations sacrilèges. La Messe de St. Pie V ou l'absence : Faites votre choix, Excellences.

Écrit par : Ben | 23/08/2016

"Alles voor Vlanderen en Vlanderen voor Kristus" semble bien loin aujourd'hui. La riche Flandre est devenue bien matérialiste et a réussi l'exploit d'être tombée spirituellement plus bas que la Wallonie. Les gens de ma génération (j'ai plus de 70 ans)auront décidément tout vu.

Écrit par : Claude Charles | 23/08/2016

Ce matin, j'ai assisté à une messe de funérailles.
Un prêtre disponible. Etranger, mais généreux.
Comme musique religieuse ? Un instrumental de l'Ave Maria de G. pendant la communion.
Pour le reste ? Des chansons profanes. On a même eu droit à Souchon Alain (Si le ciel était vide).

Remarquez que la nouvelle "liturgie" des funérailles prévoit ça. Hélas.

A qui la faute ? Au clergé ou aux fidèles.
Dans les années 70-80, lors de la grande braderie de nos trésors, le clergé était aux manettes mais les fidèles se sont contentés de partir, alors qu'ils auraient dû s'insurger, textes de V. II à l'appui.
Le Motu proprio de Benoît XVI en est la preuve.

Que faire ?
D'abord rétablir un catéchisme de base.
Ensuite, comme on rediscute de la loi sur les fabriques d'église, nos mandataires publics pourraient faire plus qu'économiser des sous. Par exemple, comme on n'a pratiquement plus de prêtres,
ils pourraient accorder plus d'importance à deux choses.
- les fidèles domiciliés dans les limites de la paroisse.
- la conformité de ce qui se fait avec le magistère authentique. (On ne parle pas ici du syncrétisme à la mode d'Imbroglio : une paroisse sectaire, non-catholique, n'a rien à revendiquer de l'Etat.)

Merci pour vos réflexions et vos critiques.

Écrit par : Etienne | 23/08/2016

Chez les orthodoxes, le jour des funérailles, il n'y a pas de messe, mais les matines des défunts. Dans les pays chauds, la tendance est de faire vite l'enterrement et la famille éloignée est donc souvent absente. Mais le quarantième jour, a lieu une liturgie eucharistique pour le défunt, à laquelle toute le famille participe. Ce serait une solution pour nos familles catholiques, blessées de ce qu'on leur refuse une messe de funérailles: célébrer avec un prêtre ami une messe, par exemple le trentième jour. J'ai parlé en ce sens à des amis français. Il serait bon toutefois qu'un prêtre célèbre l'office des funérailles. Le problème pour les prêtres surchargés serait ainsi résolus. En ville où parfois il y a 2 ou 3 enterrements le même jour et où il n'y a qu'un seul prêtre en charge, on ne peut quand même pas lui demander de célébrer 4 messes le même jour. Donc en résumé: une absoute pour tout le monde et pour les familles vraiment catholiques pratiquantes, une messe de requiem à une date qui arrange tout le monde.

Écrit par : Simon Noël osb | 24/08/2016

Je dois ajouter que chez les orthodoxes, les matines des morts sont célébrés par un prêtre. En l'absence de prêtre, les matines seraient célébrées avec des rubriques légèrement différentes, mais ce serait un office liturgique traditionnel, et non une de ces paraliturgies inventées ou concoctées par une équipe liturgique, comme on le voit trop souvent chez nous.

Écrit par : Simon Noël osb | 25/08/2016

totopere,
Devanl la mort, la grande majorité des gens ne sont pas superficiels .
Un prêtre raconta un jour l'histoire d'une prostituée, morte du sida . C'était au temps où la cérémonie des funérailles devait obligatoirement avoir lieu au service des contagieux de l' hôpital .Quelle ne fut pas ' émotion du prêtre en voyant que la maman de la jeune femme l' avait revêtue d'une magnifique robe de mariée .blanche..
De même , au tout début des syndicats, les cotisations servaient avant tout à pouvoir décemment enterrer les travailleurs pauvres ..
J' ai lu qu'il existait une équipe de femmes bénévoles qui ,par musique, chant et textes poétiques, sacralisent quelque peu l' enterrement de personnes sans religion et sans personne pour les accompagner pour leur dernier voyage.

Écrit par : thérèse | 27/08/2016

"Après la mort vient le jugement", dit l'Ecriture. Seulement, à commencer par les prêtres, plus personne n'en parle. Cela dit, que nous le voulions ou non, face au Christ, nous aurons des comptes à rendre. Hélas, le pseudo message chrétien qu'on nous présente est tellement devenu fade, tiède, doucereux, vague, sans colonne vertébrale et ramené à l'ici-bas, que beaucoup risquent fort d'entrer dans l'au-delà sans y être le moins du monde préparés. Et comme ceux qui devraient les préparer ne le font plus, comme ils se taisent complètement sur les fins dernières; le séjour au Purgatoire des défunts s'annonce plutôt long. Quant aux prêtres devenus coupables de non-assistance à âmes en danger, nul doute que là-haut, il ne leur sera pas dit "merci" d'avoir falsifié la foi apostolique. jpsnyers.blogspot.com

Écrit par : Jean-Pierre Snyers | 27/08/2016

Le corps est sacré !....

Chez les Orthodoxes, m'a-t-on rapporté, si quelqu'un manifeste l'intention de passer à la crémation, son corps n'aurait pas le droit de passer par l'Eglise pour faire l'objet d'une liturgie de funérailles. Ce serait bien intéressant à vérifier !

Cette licence actuelle de l'Eglise catholique pour le choix entre l'ensevelissement et la crémation est encore une fois une décision post-conciliaire.... Briser la Tradition, c'est être moderne

La désacralisation aidant, on retourne au paganisme. et on ne respecte plus les morts. Bien sûr! Pourquoi prier pour eux puisque les homélies à la mode et la mentalité moderniste nous certifient que tout le monde va au Ciel. et qu'il n'y aurait pas de jugement, ni de condamnation à l'enfer ni de purification nécessaire..

C'est un fait: si on n'a plus la Foi, le corps est réduit à ne plus être qu ' une" chose", et les déchets, où les envoie-t-on ?...

Cette désacralisation de l'homme est l'une des conséquences de l'apostasie générale mais aussi de la ...sécularisation des églises. Plus rien n'est sacré ! Triste....Ainsi, plus besoin de se souvenir de son passage sur terre ! Plus besoin de lui rendre visite au cimetière, de nous rappeler de lui, de prier pour le repos de son âme, de lui offrir un bouquet de fleurs., de réunir la famille autour de lui dans un geste d'amour et d'unité..

Par son besoin de s'adapter au monde, l'Eglise - notre Mère - nous incite involontairement à rejoindre les traditions bouddhiques et autres....Beau retour au paganisme !....

Mais un jour viendra - et il n'est peut-être pas si éloigné - où le baptisé reprendra conscience que, durant sa vie terrestre, son corps aura été le tabernacle de Jésus -Eucharistie et le temple du Saint-Esprit... comme nos églises pour la survie desquelles nous devons nous moibiliser....

Écrit par : Guy | 27/08/2016