Le Frère René Stockman réagit à la décision de l'organisation des Frères de la Charité en Belgique de pratiquer l'euthanasie dans ses murs (22/09/2017)
Non à l'euthanasie ! (source)
Le débat sur l'euthanasie dans l'organisation des Frères de la Charité en Belgique nous cause de graves préoccupations depuis un certain temps. C'est ainsi avec honte que j'ai appris, le mardi 12 septembre, le verdict final selon lequel l'organisation a décidé de maintenir leur texte d'orientation et de permettre ainsi la pratique de l'euthanasie chez les patients psychiatriques dans certaines conditions au sein de leurs et nos établissements.
J'étais encore plus surpris de lire qu'ils ont considéré leur décision en conformité même avec la doctrine catholique et l'ont décrite comme une sorte d'assistance miséricordieuse. (Lire la suite)
Fr. René Stockman, Supérieur général des Frères de la Charité
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Commentaires
l'enthanasie serait donc une "assistance miséricordieuse" ...
Les Nazis parlaient de "mort miséricordieuse (en allemand "Gnadentod") quand ils exterminaient les malades incurables
Écrit par : eric lvv | 22/09/2017
Il y a dans tout cela, comme souvent de nos jours, une fausse conception de la miséricorde. La vraie miséricorde ne relativise pas les commandements de Dieu. Dieu est toujours prêt à pardonner à qui se repent sincèrement. Saint Alphonse: Ah! Certes, il use de miséricorde. Mais envers qui? Envers ceux qui le craignent. « Il a étendu sa miséricorde sur ceux qui le craignent, dit David, et c’est de ceux qui le craignent que le Seigneur a compassion » (Psaume 102, 11). Mais contre ceux qui le méprisent et qui s’autorisent de sa miséricorde pour le mépriser davantage, il en appelle à sa justice. Et il doit en être ainsi. Car Dieu pardonne le péché, mais il ne peut pardonner la volonté de pécher.
Écrit par : Simon Noël osb | 22/09/2017
Et S. Paul est aussi clair ("Cette parole est sûre"), parlant de Jésus
"Si nous le renions, lui aussi nous reniera ; si nous sommes infidèles, lui, reste fidèle, car il ne peut se renier lui-même" (2 Tim 2, 11-12).
Celui qui renie Dieu n'a plus rien à attendre d'une éventuelle miséricorde automatique ; le Seigneur prend le renégat au sérieux.
Écrit par : PR MÉLON | 22/09/2017