Alost : le CPAS veut coupler aide sociale et prise de contraceptifs (11/12/2018)
Lu dans le Nieuwsblad :
Peut-on obliger les personnes qui poussent la porte du CPAS d'Alost à utiliser des contraceptifs ? Juridiquement, ce n'est évidemment pas possible, mais la présidente du CPAS (la NVA Sarah Smeyers) veut inclure dans le trajet d'accompagnement la prise volontaire de contraceptifs quand des familles demandent un revenu social d'intégration. Si nécessaire, le CPAS financera les coûts des moyens contraceptifs.
Interrogée par la télévision locale TVO, la présidente du CPAS va même plus loin encore :
Nous avons convenu dans notre accord de majorité que nous ne donnerons que le soutien strictement nécessaire, mais aussi que nous devons oser briser des tabous ; que nous devons oser dire au gens qu'ils doivent prendre temporairement des contraceptifs. (...)
Confrontée à l'argument juridique et éthique, elle insiste que la prise de contraceptifs se fera sur base volontaire et qu'aucune sanction ne sera appliquée aux familles récalcitrantes, bien que certains ménages auront besoin d'être un peu poussés dans le dos par les lourds et insistants "encouragements" du CPAS et des assistants sociaux.
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Commentaires
Quel leurre.... Ces familles ont des enfants pour les allocations... Comment veut elle contrôler la prise de contraceptifs la mise en place de stérilet.... Ne reste que la stérilisation comme dans certains pays alors???
Écrit par : Emilie Jans | 12/12/2018
Emilie Jans, c'est du second degré ?
Écrit par : muriel lehembre | 12/12/2018