Miseréris ómnium, Dómine… « Vous avez pitié de tous, Seigneur… »
La clameur de la pénitence
La deuxième phrase est le sommet de cette pièce admirable culminant sur le mot pæniténtiam : dissimulant les péchés des hommes à cause de leur repentir, l’âme clame ainsi au Seigneur toute la pénitence qu’elle est résolue à accomplir durant ce Carême afin de mériter le pardon de ses fautes. La mélodie est loin d’être seulement une suite de notes, mais elle est expressive car elle est louange à Dieu de qui l’homme attend tout.
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Après une troisième phrase très brève, nous parvenons à la conclusion qui voit l’âme revenir au calme, assurée qu’elle est d’avoir été entendue.
Quia tu es Dóminus Deus noster : parce que vous êtes le Seigneur notre Dieu. Les mots mots tu, Dominus et surtout Deus sont tous soulignés par la mélodie, accusant de la sorte l’espoir que l’homme pénitent, repentant, met en Dieu son salut.
Un chant qui apaise
Voyez en tout cela comment le grégorien unit votre âme au Seigneur. Nous sommes loin de cette musique qui nourrit l’agitation, sans plus ; au contraire le chant d’Église est singulièrement apaisant, confiant, tout entier tourné vers Dieu, l’éternel miséricordieux.
Priez donc en chantant ou en écoutant avec ferveur, et emportez le souvenir d’avoir accompli une œuvre bonne qui vous fera grandir et donner à Celui-là seul qui mérite notre supplication et qui mesurera son pardon à la pénitence dont vous l’aurez assuré.
Pour en savoir plus : https://www.unavoce.fr/mercredi-des-cendres/