Ozon, un ami nous interpelle (03/04/2019)
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Je lis avec consternation l'accueil fait par la presse au dernier film d'Ozon: Grâce à Dieu. Il reçoit une pluie d'étoiles qui, à mon avis, tiennent plus au sujet abordé plus qu'aux qualités cinématographiques. Il en est de même pour les films qui montrent avec une complaisance positive les relations homosexuelles ou la "charité" euthanasique... L'air du temps l'emporte sur toute autre considération et la mode est impérative!D'après ce que j'ai pu lire, seuls les Cahiers du cinéma réputés à gauche, ont gardé intactes leurs exigences artistiques et rangent le film dans la catégorie des enquêtes sociologiques sans recherche cinématographique. Ils vont plus loin et renvoient les cinéphiles vers M, de Yolande Zauberman, film digne de ce nom mais qui passera inaperçu: il aborde avec un vrai talent le problème de la pédophilie dans une communauté juive...
Hélas... Comme c'était prévisible, l'occasion de la programmation de "Grâce à Dieu" sur nos écrans était trop belle pour ne pas faire de ce film l'instrument d'une nouvelle campagne contre l'Eglise. La RTBF tout particulièrement en remet des couches et fait une propagande insistante pour engager ses auditeurs et téléspectateurs à aller voir ce film. La pédophilie intéresse beaucoup moins ces gens que l'entreprise de dénigrement de l'Eglise et de sa hiérarchie. Sinon, ils tenteraient de la débusquer partout où elle sévit et pas seulement dans l'Eglise. Pour le reste, tout ce qui peut alimenter le libertarisme moral et les "avancées éthiques" est bon à prendre. Il peut cependant arriver que de bonnes surprises surviennent comme lundi de la semaine dernière (25 mars) où "la Confession" et "les Innocentes" ont été programmées durant la même soirée sur la Une de la RTBF, mais cela reste vraiment exceptionnel.
YW
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