Raout mondialiste à Assise (22/09/2019)

D'Ermes Dovico sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana - traduction de "BenoÎt et moi" :

Le rassemblement mondialiste qui profane la Basilique d’Assise

21 septembre 201

Dans la Cité Séraphique a lieu la manifestation « In_Contro » [sans doute jeu de mots, ou astuce de communicant…. incontro – sans le tiret – signifie ‘rencontre’], avec l’immigrationisme et l’écologisme comme idéologies dominantes. Promue par le Cardinal Ravasi, son premier orateur était Jeffrey Sachs, connu pour être pro-contraception et pro-avortement. La lectio de Sachs a eu lieu dans la Basilique, qui sera demain le théâtre de la projection de photos sur l’Amazonie. Encore un autre outrage à Dieu.

Le titre choisi pour cette année est déjà indicatif: « In_Contro« . Avec le sous-titre: « Communautés, peuples, nations ». En se limitant à la lecture du programme et des orateurs (plus de 70), l’impression qui se dégage est celle d’une grande conférence de l’ONU, avec juste une ou deux voix en dehors du chœur politiquement correct et un ou deux prêtres – compte tenu du lieu – comme invité obligatoire, dans l’espoir laïc qu’ils ne parlent pas trop de Celui qu’ils représentent. Mais non: l’organisation de l’événement de cinq jours à d’Assise, est de la responsabilité directe des hommes d’Eglise.

Il s’agit en fait de la cinquième édition du Cortile di Francesco/La Cour de François (18-22 septembre), organisée par le Couvent Sacré d’Assise, le Conseil Pontifical pour la Culture (CPC) et l’association Oicos Riflessioni, avec la collaboration de la Conférence épiscopale de l’Ombrie. Le grand animateur de l’initiative est le Cardinal Gianfranco Ravasi, président du CPC, qui, dans une interview publiée le 18 septembre par Vatican News, avait fourni un résumé efficace du programme, dont le fil conducteur, hélas, est tout sauf Jésus Christ comme notre unique Sauveur. Trop passé de mode.

Le point de départ du thème du Cortile de cette année, on l’aura compris, est la diffusion des populismes et des « fermetures nationalistes de plus en plus accentuées », comme on peut le lire sur le portail du Vatican en introduction à l’interview . D’où le titre « In_Contro », avec le discours linguistique subtil de Monseigneur Ravasi, le mantra du dialogue et l’antienne sociopolitique qui peut être compris par quiconque a vécu sur la planète Terre ces derniers temps. Mais si le sous-entendu n’était pas encore clair, il suffit de regarder le titre d’une des rencontres prévues (« Les organisations humanitaires entre la Méditerranée et l’Europe ») et de voir qui sont les invités: Médecins sans frontières, Mediterranea, Open Arms, SOS Méditerranée, Sea Watch, avec une rencontre conduite hier soir par le journaliste Corrado Formigli [bio « édifiante » ici – en italien]. Une espèce d’internationale des ONG de la mer, où les points de vue de ceux qui soulignent que peut-être la logique de l’immigration est contraire au bien commun (comme l’ont expliqué entre autres ces dernières années plusieurs évêques africains) devraient finir « étouffés » et c’est peut-être la raison pour laquelle les voix isolées opposées, connaissant le reste du panel, ont fini par refuser l’invitation à intervenir.

Un autre grand thème des cinq jours est l’écologie, elle aussi traitée non pas selon une juste perspective chrétienne qui reconnaît l’ordre de la création comme le veut la Sagesse divine, mais à travers les lentilles partiales de l’écologisme. Idéologie doublement liée aux groupes favorables au contrôle des naissances, dont l’un des principaux représentants est l’économiste Jeffrey Sachs, conseiller spécial du Secrétaire général de l’ONU en matière de développement durable, grand partisan de l’encyclique « verte » du pape François (Laudato Si’) et invité principal du premier jour du Cortile de cette année. Un choix scandaleux, étant donné que Sachs contredit gravement de nombreux enseignements de l’Église, en promouvant la contraception et l’avortement. Dans un livre de 2008, Common Wealth, il décrivait l’avortement comme « une option à bas risque et à faible coût » et demandait sa légalisation pour faire face aux « enfants non désirés » lorsque les contraceptifs ne produisent pas leurs effets.

Lire la suite sur le site "Benoît et moi" (que nous remercions pour leur considérable travail de traduction)

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