
« Votre action doit tendre constamment à la dignité et à la vie de la personne, sans jamais céder à des actes de nature euthanasiste, de suicide assisté ou de suppression de vie », a demandé le 266e pape aux soignants, « même quand le stade de la maladie est irréversible ». Face à « l’expérience de la limite » de la science médicale, le pontife leur conseille de s’ouvrir à « la dimension transcendante » de leur profession qui seule peut les aider dans pareille situation.
Dès lors, il convient de « personnaliser l’approche à l’égard du malade, non plus seulement en soignant, mais aussi en prenant soin », a affirmé le successeur de Pierre. Sur ce point, non seulement le personnel soignant doit s’adapter, mais il est important que l’Église elle-même soit un lieu d’accueil, « une “auberge” du bon Samaritain ».
Le pape François a aussi demandé aux États et institutions de permettre un accès au soin approprié à leurs populations. Pour cela, l’évêque de Rome leur demande de ne pas négliger « la justice sociale » au profit de « l’économie ». Il a aussi dénoncé ceux qui, en temps de guerre, s’en prennent au personnel de santé.
Se tournant plus particulièrement vers les personnes malades, le souverain pontife les a assurées de la miséricorde de Dieu dans leur épreuve. Dans la douleur, le Christ peut apporter ce dont a grand besoin tout malade : « une expérience de tendresse ».