- Quelle est la situation dans votre diocèse en ce qui concerne la forme extraordinaire du rite romain?
- Si la forme extraordinaire y est pratiquée, répond-elle à un véritable besoin pastoral ou est-elle promue par un seul prêtre ?
- Selon vous, quels sont les aspects positifs et négatifs de l’usage de la forme extraordinaire ?
- Les normes et conditions établies par Summorum Pontificum sont-elles respectées ?
- Vous semble-t-il que dans votre diocèse, la forme ordinaire a adopté des éléments de la forme extraordinaire ?
- Pour la célébration de la messe, utilisez-vous le Missel promulgué par le pape Jean XXIII en 1962 ?
- Outre la célébration de la messe dans la forme extraordinaire, existe-t-il d’autres célébrations (par exemples baptême, confirmation, mariage, pénitence, onction des malades, ordinations, office divin, Triduum pascal, funérailles) selon les livres liturgiques d’avant le Concile Vatican II ?
- Le motu proprio Summorum Pontificum a-t-il eu une influence sur la vie des séminaires (le séminaire du diocèse) et d’autres maisons de formation ?
- Treize ans après le motu proprio Summorum Pontificum, quel est votre avis sur la forme extraordinaire du rite romain ?
Le rite latin traditionnel serait-il menacé ? (27/04/2020)
Du site Rorate Caeli :
Le motu proprio Summorum Pontificum, qui reconnaissait les droits et la continuité du rite latin traditionnel, pourrait-il être menacé?
Lorsque le motu proprio a été publié pour la première fois, il y a eu une période de consultations de trois ans. Elle a été définie par le Pape Benoît XVI dans sa lettre d'accompagnement aux évêques: "En outre, je vous invite, chers Frères, à envoyer au Saint-Siège un compte rendu de vos expériences, trois ans après l'entrée en vigueur de ce Motu Proprio. Si de véritables difficultés sérieuses découvert, des moyens d'y remédier peuvent être recherchés. " Cela a été fait, et le résultat a été l'instruction 2011 la plus positive.
Curieusement, maintenant, 13 ans après Summorum, lorsqu'elle est devenue un élément permanent de la vie de l'Église dans de nombreux endroits du monde, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF), désormais responsable de Summorum, a envoyé une nouvelle enquête aux évêques sur l'application du motu proprio Summorum Pontificum, car "Sa Sainteté le Pape François souhaite être informé de l'application actuelle du document susmentionné".
Cela pourrait être inquiétant. Les questions semblent neutres, mais une fois lues attentivement, elles peuvent indiquer de graves conséquences.
Rorate a reçu copie des deux documents envoyés et inconnus des fidèles jusqu'à présent: la lettre du 7 mars 2020 du préfet de la CDF aux présidents des conférences épiscopales et les questions aux évêques posées dans l'enquête d'avril 2020 elle-même - la date d'échéance est le 31 juillet 2020.
Traduction des questions de l'enquête sur le site "Riposte Catholique" :
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Commentaires
Il faudra suivre cela de très près car les opposants à Summorum Pontificum n'ont visiblement pas renoncé à torpiller l'heureuse initiative du Pape émérite Benoît XVI.
Écrit par : Claude CHARLES | 27/04/2020
Oui, c'est à l'évidence une "tactique" subtile et à peine déguisée pour torpiller le magnifique travail du Pape émérite, Benoît XVI, d'autant plus que la liturgie post-Vatican II est un désastre avéré.
Si jamais l'avenir devait confirmer nos pressentiments - espérons toutefois qu'il n'en sera pas ainsi ! -nous allons droit vers un schisme qui sera infiniment plus grave et tout aussi fondé que celui du Cardinal Lefebvre..dont la Fraternité St. Pie X ne cesse de se développer ..et de témoigner de la vraie Foi et de la morale. telle que définie par le Magistère de l'Eglise.
Le questionnaire aurait mieux fait de porter sur les "résultats" de ces liturgies post-conciliaires et démocratisées: le vide dans la plupart de nos églises, la désaffection des jeunes et la déchristianisation qu'on peut traduire en "apostasie générale", la fermeture programmée de milliers de lieux de culte, les séminaires - pour la plupart vides et l'horizontalisme des études et des mentalités ecclésiales , la sécularisation à outrance des clercs et rites modernes, voilà autant de causes de désaffectation envers cette Eglise, autrefois gardienne de la Foi et de la morale !
Il est surprenant de constater par contre la vitalité des monastères et des paroisses et communautés traditionnelles: . Les vocations s'y multiplient à souhait....Leur fécondité est remarquable.
Il est clair que les catholiques traditionnels se doivent d'être particulièrement vigilants et refuser tout alignement sur ce qui a causé une telle désacralisation et démotivation dans la pratique des sacrements au sein de l'Eglise Catholique.
Que l'Esprit-Saint nous aide et éclaire le Pape et la Hiérarchie sur les enjeux cachés de ce questionnaire !
Quant à nous, simples fidèles, relisons les diverses prophéties récentes comme celles de Garabandal et d'Akita (Japon) et rappelons-en le contenu aux enfants, parents et amis chrétiens que nous côtoyons journellement.
Guy ELIAT
Écrit par : ELIAT Guy | 27/04/2020
Juste une petite correction à votre excellent message. Vous avez confondu le Cardinal Lefèbvre et Mgr Lefèbvre, celui-ci n'ayant jamais été cardinal.
Écrit par : Claude CHARLES | 28/04/2020