ETATS UNIS : L’IDÉOLOGIE ET L’INDUSTRIE DE L’AVORTEMENT, AU DÉTRIMENT DE LA SANTÉ DES FEMMES
synthèse de presse bioéthique de gènéthique.org
07 juillet 2020

Regrettant la décision de la Cour Suprême rendue la semaine dernière (cf. Etats-Unis : La Cour Suprême invalide une loi sur l’avortement), l'archevêque Joseph Naumann de Kansas City, président du Comité des activités pro-vie de la Conférence des évêques catholiques américains rappelle qu' « en plus de la vie des enfants à naître, la santé et le bien-être des mères sont d'une importance vitale ». Il a déclaré : « Nous nous opposons à l'avortement parce que nous croyons qu'il prend la vie d'un enfant - à chaque fois ; mais nous pensons aussi que si [il est réalisé], nous devons au moins protéger la santé de la mère », seconde victime de l’avortement.
La Cour a supprimé l’exigence qui imposait que les médecins pratiquant des IVG dans des centres prévus à cet effet soient titulaires d’une autorisation d’exercer dans un hôpital situé à moins de 50 kilomètres du lieu de l’opération. L’archevêque estime que « c'était une exigence raisonnable que la Cour n'a pas maintenue » semblant ainsi donner la priorité aux profits de l'industrie de l'avortement sur la santé des femmes. « Malheureusement, l'industrie de l'avortement réalise des profits énormes » et elle est soutenue par une idéologie qui prétend à l’existence d’un « droit à l'avortement » qui l'emporte sur toute autre préoccupation, « y compris les services de santé ».
Reconnaissant qu’ « en ce moment, nous sommes dans un climat où nous n'avons pas... cette protection des enfants à naître », l’archevêque lance un appel : « Ce que nous ne pouvons pas faire avec la loi, nous pouvons le faire avec l'amour ». Il a évoqué une initiative nationale, Marcher avec les mères dans le besoin, visant à évaluer les services disponibles pour les femmes confrontées à des grossesses difficiles et à déterminer comment l'Église peut mieux soutenir les femmes dans ces situations.
L'archevêque insiste : « Nous pouvons sauver des vies avec l'amour, que nous ne pouvons pas protéger avec les lois actuelles ».
Pour aller plus loin :
Sources: Vatican News (06/07/2020)