
Le collectif s’est fendu d’un communiqué de presse, et a rendu public le dossier des candidates. Le manifeste de l’association explique que « l’absence des femmes en situation de responsabilité – que ce soit à la gouvernance de nos paroisses, de nos diocèses, au Vatican ou comme ministres ordonnées – constitue un scandale autant qu’un contre-témoignage de l’Eglise. Cette immense injustice n’est pas un problème mineur mais blesse l’ensemble du corps ecclésial ».
Le manifeste continue en affirmant qu’il « semble nécessaire, face à l’urgence de la situation, d’enclencher les réformes par quelque part. Or, la discrimination dont les femmes font l’objet est l’une des plus visibles et des plus violentes. (…) L’obstacle à l’ouverture aux femmes, et plus largement aux non-ordonné.e.s, de ces ministères et instances n’est ni théologique ni spirituel, il est politique et culturel ».
Comment le féminisme mène à l’hérésie
Tout ramener à un conflit politique ou culturel est habituel dans la rhétorique féministe. Mais en l’occurrence, ce discours blesse la structure immuable de l’Eglise telle qu’elle a été fondée par Jésus-Christ et ouvre la voie à de multiples hérésies.
Ainsi, le manifeste affirme que « la multiplicité des embûches auxquelles les femmes sont confrontées est révélatrice d’enjeux profonds pour l’Eglise : sortir de la partition clercs-laïcs ; d’une structure de gouvernance excessivement verticale et peu transparente ; de la confusion entre le pouvoir, le sacré et le masculin ; du couplage entre les fonctions sacerdotales et les fonctions exercées dans les instances décisionnelles ; de la discrimination des personnes en raison de leur genre ou de leur style de vie ».
Commentaires
Ces femmes sont ignorantes de la beauté du vrai rôle de la "femme" .....Qu'elles observent la vie de Marie qui n'a pas perdu son temps à vouloir singer le rôle des hommes .
Écrit par : defosse | 31/07/2020
Anne Soupa, primate des Gaules ?
Écrit par : Philippe | 31/07/2020
Le vice originel de ces démarches dites féministes est qu'elles peuvent être résumées à un seul point : la recherche de pouvoir, ce qui est une préoccupation mondaine (au contraire du gouvernement, qui est un service) Le comble, c'est que le droit canon actuel permet déjà beaucoup de choses. Rien n'empêche qu'une femme soit économe du diocèse (ce qui revient à être "directrice administrative et financière"), docteur et professeur en théologie, directrices des services scolaires, hospitalier,, recteur d'université, membre de divers conseils, ... même si, ultimement, le pouvoir de gouvernement revient à l'évêque dans le diocèse et au curé dans la paroisse
Écrit par : Augustin | 02/08/2020
Prétendre que les femmes n'ont aucune place dans l'Eglise parce que le clergé est exclusivement masculin appelle une autre question. Les hommes qui ne sont pas membres du clergé (y compris, parmi eux, des moines et religieux) sont-ils exclus de toute place dans l'Eglise ? Il y a beaucoup de place pour les laïcs, hommes et femmes, mais il y a un cléricalisme de mauvais aloi à vouloir absolument prendre la place du clergé, à vouloir être calife à la place du calife. Cette démarche pré-suppose qu'on ne peut-être chrétien qu'en recevant le sacrement de l'ordre, ce qui est évidemment faux
Écrit par : Augustin | 02/08/2020