Haut-Karabakh : la seule comparaison possible est le génocide des Arméniens de 1915 (24/11/2020)

D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :

"Le Haut-Karabakh n’est qu’une étape pour la Turquie et l’Azerbaïdjan"

La signature de l’accord de cessez-le-feu au Haut-Karabakh entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie le 10 novembre laisse un goût amer à l’Arménie qui assiste « à un rétrécissement historique et inédit de son espace civilisationnel », explique à Aleteia Tigrane Yégavian, journaliste et auteur de l’ouvrage "Minorités d’Orient, les oubliés de l’Histoire". Une situation douloureuse dans laquelle la France peine à trouver sa place. Entretien.

Depuis la signature d’un accord de cessez-le-feu total dans le Haut-Karabakh par l’Arménie et l’Azerbaïdjan, l’Arménie voit affluer chaque jour sur son territoire des milliers de réfugiés, un premier bilan ayant déjà fait état de quelque 90.000 déplacés. Une situation précaire, douloureuse et qui ne fait que renforcer l’inquiétude de l’Arménie vis-à-vis de l’Azerbaïdjan et de la Turquie. En France, les appels se multiplient et la solidarité s’organise. Mais l’équilibre est difficile à trouver. « Emmanuel Macron a été le seul chef d’État occidental à avoir le courage politique de pointer du doigt l’agresseur et l’agressé », reconnaît auprès de Aleteia Tigrane Yégavian, journaliste, chercheur au sein du CF2R, un think tank spécialisé sur l’étude du renseignement et de la sécurité internationale, et auteur de l’ouvrage Minorités d’Orient, les oubliés de l’Histoire. « Mais en tant que coprésidente du groupe de Minsk, la France est attachée à son impartialité, à une volonté d’agir en médiatrice ».

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