L'urgence selon un prêtre pasteur d'âmes (26/03/2021)

Lu sur cathobel, en "opinion" :

Le cri d’un prêtre-pasteur d’âmes

Par un dimanche matin ensoleillé de mars, en me rendant à une de mes paroisses pour la  dominicale, je croise sur ma route champêtre des cyclistes, des joggeurs, des marcheurs et des promeneurs. En les voyant, je ne peux m’empêcher de les interpeller, intérieurement, en considérant que beaucoup ou certains d’entre eux sont baptisés : « savez-vous que c’est “le jour du Seigneur” ? Avez-vous pensé rendre gloire à Dieu en ce jour qui lui et vous est consacré ? « . Et pour cause, « au septième jour, Dieu se reposa, après tout l’ouvrage qu’il avait fait » (Gn 2,2). Et « Dieu bénit le septième jour et le sanctifia » (Gn 2,3) instaurant ainsi le précepte du “sabbat” dans la première Alliance, qui annonce le “dimanche” de la nouvelle Alliance inauguré par la résurrection de Jésus.

En effet, le dimanche rappelle le jour de la résurrection du Christ : c’est la Pâque de la semaine, c’est “le jour du Seigneur”, le jour par excellence où l’homme élève tout son être à Dieu en offrande de louange, d’action de grâce, et où il se repose, quels qu’en soient les moyens, tels les loisirs tant mérités après une semaine de labeur. Ce faisant, l’homme “imite” Dieu, rien moins que cela : la créature se conforme à son Créateur dont il adopte l’attitude et le rythme. Sans compter le précepte du « décalogue » (cf. Ex 20,1-11 ; Dt 5,12-15) relatif au sabbat visant, d’une part, à adorer le Seigneur en lui rendant un culte et, d’autre part, à se reposer, aucun être vivant (pas même les animaux domestiques) n’étant exclu ou dispensé de ce repos hebdomadaire. Ainsi se trouvent conjuguées (bien avant l’époque moderne) la prescription religieuse d’honorer Dieu et l’exigence de justice sociale à l’égard de tous les êtres, notamment des plus faibles : les esclaves et les étrangers.

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