France : pour qui voter ? (08/04/2022)

De l'ECLJ (European Centre for Law & Justice) :

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Madame, Monsieur,

L’ECLJ, en tant qu’ONG agissant auprès des instances internationales, ne vous dira pas pour quel candidat à la présidence de la République française il faut voter. Cela n’est pas notre rôle.

Cependant, en cette fin de campagne électorale, il nous a paru utile de vous envoyer quelques documents visant à accompagner votre réflexion. Ces cinq dernières années, l’ECLJ s’est en effet engagé dans plusieurs débats français, avec comme référentiels nos convictions ainsi que le droit international des droits de l’homme. Nous souhaitons aussi vous apporter un éclairage sur des questions qui se posent dans cette campagne électorale.

Rappelons d’abord qu’Emmanuel Macron, candidat à sa réélection, a à son passif la violation de plusieurs principes fondamentaux :

En ce qui concerne son éventuel mandat à venir, le président de la République souhaite mettre en place une convention citoyenne sur l’euthanasie. Moins d’une semaine avant le premier tour, il explique : « Je suis favorable à ce qu’on évolue vers le modèle belge ».

Entre l’euthanasie des mineurs et les abus de faiblesse, la loi belge autorisant l’euthanasie est très loin d’être un modèle valable, sûr ou éthique :

Belgique : « La loi sur l’euthanasie ouvre à toutes les dérives » (Priscille Kulczyk, Figaro Vox)

En ce qui concerne les autres candidats, en particulier les conservateurs, nous n’avons pas encore pu les voir à l’œuvre. Nous leur conseillons cependant de ne pas laisser à Emmanuel Macron et aux progressistes le monopole des droits de l’homme, de l’ « Europe » et des instances internationales. Ceux-ci ont plusieurs fois été instrumentalisées au service de fins politiciennes internes.

Ainsi, en janvier dernier, Emmanuel Macron a proposé d’insérer un droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Or, nous l’avions démontré : il savait avant même de l’annoncer qu’il n’avait pas ni l’intention ni la capacité de modifier cette Charte.

Autre exemple d’il y a quelques mois : le Gouvernement français actuel a justifié devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) la censure d’Éric Zemmour. Il a demandé à la Cour d’appliquer à Zemmour un traitement exceptionnel, réservé aux cas rares où la CEDH considère que la démocratie est mise en danger. Nous l’avions révélé et analysé ici.

Ces institutions et conventions européennes protégeant les droits de l’homme ne doivent pas appartenir à ceux qui les instrumentalisent. Il est important que les candidats conservateurs s’en saisissent.

« Rester dans la CEDH n’empêche pas un Gouvernement d’appliquer un programme conservateur »

Quelle que soit l’issue de l’élection, l’ECLJ restera mobilisé pour la protection de la vie humaine, de la famille et des libertés. Nous vous proposons de vous joindre à notre action. N’hésitez pas à transférer ce courriel à votre entourage et à nous indiquer les combats qui vous tiennent le plus à cœur, en répondant à ce courriel et en signant la ou les pétition(s) que vous préférez :

Nos pétitions

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