Des activistes "trans" rédigent des lignes directrices de l'OMS sur les protocoles médicaux "transgenres" (21/07/2023)

De Stefano Gennarini sur C-Fam :

Des activistes "trans" rédigent des lignes directrices de l'OMS sur les soins aux "trans".

14 juillet 2023

L'Organisation mondiale de la santé prépare sa toute première directive mondiale sur les protocoles médicaux "transgenres" afin de lutter contre la propagation rapide des interdictions et des restrictions sur les chirurgies et les médicaments "transgenres", en particulier pour les enfants.

Les lignes directrices de l'OMS viseront à "améliorer l'accès et l'utilisation de services de santé de qualité et respectueux par les personnes transgenres et de sexe différent". Elles encourageront les "soins tenant compte du genre", "l'éducation et la formation des travailleurs de la santé" ainsi que "la reconnaissance légale de l'identité de genre autodéterminée".

Les protocoles médicaux "transgenres" - un domaine récent et expérimental de la pratique médicale - ont fait l'objet d'un examen minutieux dans le monde entier au cours des derniers mois.

Des pays qui étaient autrefois pionniers et leaders dans l'administration de protocoles médicaux "transgenres" interdisent ou restreignent désormais les traitements d'affirmation "transgenre", en particulier pour les mineurs. Il s'agit notamment des Pays-Bas, du Royaume-Uni, de la Finlande, de la Suède, de la Norvège et de l'Allemagne. Plus d'une douzaine d'États américains ont également adopté des interdictions sur les soins "trans" pour les enfants.

Les lignes directrices de l'OMS sont censées prendre ces développements à bras-le-corps. Le "groupe d'élaboration des lignes directrices" choisi par le personnel de l'OMS est entièrement composé d'activistes "transgenres" et de prestataires médicaux. Les 14 membres du groupe sont déjà investis dans l'élargissement de l'accès aux protocoles médicaux "transgenres", qui représentent des milliards de dollars, y compris pour les enfants mineurs.

Deux membres d'Afrique du Sud, Chris McLahlan, psychologue spécialisé dans les "soins d'affirmation du transgenre", et Elma de Vries, médecin de famille, sont coauteurs des lignes directrices de l'Association professionnelle mondiale pour la santé des transgenres (WPATH) en matière de santé des transgenres, qui préconisent que les enfants de 12 ans puissent consentir à des traitements hormonaux et chirurgicaux "transgenres" et que les enfants encore plus jeunes soient encouragés à effectuer une "transition sociale".

Un autre membre est Cianán Russell, chargé de mission principal à ILGA-Europe, la principale organisation de défense des homosexuels et des transsexuels en Europe, également connue pour son refus de condamner les relations sexuelles entre adultes et enfants. Une autre personne, Ayouba El Hamri, est décrite comme "une activiste trans et féministe basée au Maroc" qui a plusieurs affiliations avec des groupes de défense des "transgenres".

Parmi les autres, on trouve une militante libanaise qui travaille dans l'"organisation féministe trans et queer", une "femme transgenre habilitée" des Philippines, un professeur de l'université de Columbia à la pointe de la défense des transgenres, et d'autres personnalités de la défense des transgenres.

Les lignes directrices de l'OMS devront tenir compte des preuves de plus en plus nombreuses de l'inefficacité des soins aux "transgenres" et de leurs effets néfastes.

Il existe un risque accru de suicide bien documenté pour les personnes s'identifiant comme "transgenres" après leur transition médicale, un risque plus élevé que pour les personnes qui s'identifient comme "transgenres" et qui n'ont jamais effectué de transition. Il est de plus en plus souvent rapporté que des enfants ont adopté des identités "transgenres" sous l'effet de la pression sociale ou de l'anxiété. En outre, la plupart des enfants qui se sentent mal à l'aise avec leur sexe biologique finissent par s'en défaire. Le plus alarmant, peut-être, c'est que les conséquences à long terme des protocoles médicaux transgenres commencent à peine à être connues.

Lorsque les enfants sont soumis à des traitements médicamenteux "trans", ils peuvent ne pas être conscients ou capables de comprendre les conséquences désastreuses de ces médicaments, notamment les caillots sanguins, le cancer, l'ostéoporose agressive et prématurée, l'infertilité et l'impuissance sexuelle. Une fois que les enfants prennent ces médicaments, ils seront probablement obligés de les prendre pour le reste de leur vie.

Les lignes directrices de l'OMS ne seront pas contraignantes et n'auront pas de poids normatif, mais elles pourraient s'avérer influentes à long terme, car les associations professionnelles et les instances dirigeantes médicales pourraient les considérer comme des exemples de meilleures pratiques.

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